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Contribution : Former la prochaine génération d'experts africains pour lutter contre le changement climatique
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Publié dans El Watan le 14 - 12 - 2015

Avant le lancement de la COP21, Kofi Annan a déclaré être convaincu que cet événement est «le moment pour l'Afrique de devenir le chef de file mondial».
En effet, l'Afrique est l'une des régions à la plus forte croissance pour les énergies propres, attirant 2.8 milliards de dollars d'investissement en 2014, et des pays tels que l'Afrique du Sud, l'Ethiopie et le Rwanda sont devenus des chefs de file mondiaux dans le domaine du développement respectueux de l'environnement.
Les potentiels bénéfices engendrés par l'augmentation de la capacité renouvelable de l'Afrique sont considérables. Il a été prédit, par exemple, que l'énergie solaire pourrait devenir la source d'énergie la plus importante sur le continent d'ici 2050. Cela nécessite d'importants investissements financiers et le développement des capacités techniques locales. Malheureusement, le continent souffre d'un manque important de compétences dans les domaines de la surveillance, l'atténuation et l'adaptation au changement climatique.
Par conséquent, il est primordial que les gouvernements africains renforcent leurs capacités au niveau des communautés académiques et institutionnelles pour produire des stratégies axées sur le savoir qui sont aptes à être mises en œuvre et qui résolvent les problèmes nombreux et variés du changement climatique.
A cause du changement climatique, l'Afrique est actuellement frappée par des sécheresses, l'élévation du niveau de la mer et de nouvelles conditions météorologiques. Les niveaux décroissants des précipitations en Afrique sapent les récoltes et contribuent aux pénuries alimentaires.
Ces problèmes sont exacerbés par le fait que la voix de l'Afrique est trop souvent marginalisée dans les discussions sur le changement climatique sur la scène mondiale. En raison des risques de catastrophes associés, des solutions complexes et interdisciplinaires sont nécessaires. De telles mesures doivent être supportées par une planification minutieuse, la construction et le partage du savoir scientifique et des systèmes d'alerte rapide.
Les aspects techniques de chaque processus doivent être soutenus par un agenda de recherche rigoureux qui est directement applicable et utilisable par les gouvernements et les décideurs politiques à travers le continent. Compte tenu de ces tendances globales, le rôle de l'Institut de l'Université panafricaine pour les Sciences de l'Eau et de l'Energie (y compris le changement climatique) est d'une importance vitale pour la mise en commun des ressources et la coordination de la recherche en Afrique pour naviguer à travers les risques causés par le changement climatique.
Les discussions à la COP21 n'ont pas manqué de souligner le besoin de renforcer les capacités sous la forme de formation pédagogique en Afrique, et le PAUWES * se trouve au cœur de cette stratégie. PAUWES est un projet trilatéral entre l'Union africaine (UA), l'Algérie et l'Allemagne. L'Algérie est fière d'accueillir l'Institut qui se trouve sur le campus de l'Université de Tlemcen, vu qu'il est aligné avec le nouveau programme national de développement des énergies renouvelables à l'horizon 2030 récemment lancé par le gouvernement algérien.
Formant le lien entre le monde universitaire et l'élaboration des politiques, PAUWES collabore avec des experts africains et européens pour élaborer et mettre en œuvre un agenda de recherche qui aidera les gouvernements à travers l'Afrique à prendre des décisions stratégiques et affronter le changement climatique.
Par exemple, un domaine dans lequel PAUWES se concentre est le développement des capacités techniques liées à la croissance verte, la gestion de l'eau et la sécurité. Cela donne au PAUWES une position critique pour contribuer à un futur plus durable sur le plan environnemental, politique et commercial sur le continent africain.
Le rôle assigné au PAUWES inclut également la mise en œuvre des programmes de recherche identifiés dans la Stratégie de la science, la technologie et de l'innovation pour l'Afrique (STISA-2024) publié par l'Union africaine. Cela met en évidence l'importance panafricaine de l'institution et son rôle dans le changement durable en Afrique dans le domaine des stratégies et politiques pour lutter contre le changement climatique.
Compte tenu de l'expertise du PAUWES dans les secteurs de l'eau et de l'énergie, l'Institut est en mesure de fournir des travaux de recherche spécialisés dans ces domaines essentiels pour le continent. En particulier, l'Institut va examiner comment faciliter plus d'innovation, d'entrepreneuriat et de transfert de technologie qui pourrait améliorer la qualité de la recherche et de l'enseignement supérieur en Afrique.
En fin de compte, l'aspiration et le rôle de l'Institut est de former les étudiants, leur donnant les compétences nécessaires pour concrétiser leurs idées. PAUWES va créer la prochaine génération de scientifiques et de décideurs politiques qui aideront à soutenir et définir la politique africaine dans les domaines des sciences de l'eau, de l'énergie et du climat. L'Afrique est en train de payer un lourd tribut pour les actions des pays industrialisés, mais grâce au talent et l'engagement de ses jeunes, elle peut aussi jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le changement climatique dans les années à venir.


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