Trois points saillants ont marqué le discours du Président : les deux premiers concernent le code de déontologie et d'éthique, actuellement en phase d'élaboration à laquelle nous avons pris part. Le deuxième point important est la nécessité d'une formation de qualité pour les juges. Ces deux points ont toujours fait partie de nos revendications en tant que syndicat. Nous sommes heureux qu'ils constituent aujourd'hui une préoccupation du premier magistrat du pays. Pour ce qui est du troisième point, il est d'ordre purement politique et concerne la position du Président à propos de l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. La Cour suprême a enregistré 39 000 recours en 2005 Lors des discours prononcés par le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz et le président de la Cour suprême, Zeghloul Boutaghène, l'accent a été mis sur « la célérité » du traitement des affaires et des recours des justiciables. Ainsi, en 2005, a déclaré M. Boutaghène, 33 170 recours ont été traités par la Cour suprême, alors qu'en 2004, ce nombre était de 19 569 recours. Il a précisé que son institution a enregistré plus de 39 000 recours en 2005, et 30 075 en 2004, alors que durant le premier semestre 2006, ce nombre était de 30 830. Pour sa part, le ministre de la Justice a beaucoup insisté sur le traitement « rapide » des affaires du justiciable, précisant que toutes les plaintes déposées avant la fin 2005 ont été prises et traitées. Il a noté qu'à la fin du 1er semestre 2006, 79,98 % des jugements administratifs et civils ont été exécutés. Le ministre a affirmé que l'étape prochaine sera celle de la qualité des décisions de justice.