Le deuxième secrétaire chargé des affaires politiques et de la coopération économique à l'ambassade du Japon à Alger, Yuta Saisho, accompagné de son assistante, Mme Hanifa Bessikri, s'est rendu, jeudi, au siège de la Fondation algérienne de sauvegarde des droits de l'enfant (Fasde) à Béni Saf pour étudier la possibilité d'attribution d'une aide financière pour la réalisation d'un projet de cuisine traditionnelle destinée aux femmes violentées. Les membres de la fondation ont présenté la finalité de leur projet, qui consiste à résoudre le problème de l'errance des enfants par la résolution du problème des femmes en difficulté sociale. La fondation accueille cette catégorie de femmes violentées pour des thérapies et les fait bénéficier d'une formation en art culinaire traditionnel et sanitaire. «Elles ont l'occasion de se libérer du désarroi, elles extériorisent leurs problèmes sociaux pour que nos sociologues et psychologues les traitent. En second lieu, elles acquièrent un savoir-faire qui leur permet une certaine autonomie, mais également à administrer à leurs enfants une nutrition équilibrée car beaucoup d'enfants sont atteints d'obésité, devenue un problème de santé». La formation a déjà commencé et touche une section de 12 femmes. En plus de la cuisine pédagogique, il s'agit également d'initier les femmes aux plantes médicinales nécessaires pour la cuisine, tels le thym, le romarin, la menthe et autres. Selon le représentant de l'ambassade du Japon, les dons toucheraient 5 ou 6 associations en Algérie, porteuses de projets contribuant à la sécurité humanitaire, dont la dernière en date est une pouponnière dans la ville de Béchar. Abondant dans le même contexte, Mme Bessikri a précisé que ces aides vont uniquement aux associations qui activent dans le créneau «femme et enfant».