La section syndicale du CEM. Bourega Laarej (El Badr Saïda) dénonce les mauvaises conditions de travail autant pour le personnel que pour les élèves au sein de cet établissement de 17 salles de cours, accueillant 600 élèves. Le CEM est contraint, compte tenu des exigences, de prendre en charge 850 élèves travaillant ainsi de 8h à 18h mais cela ne suffit pas et il a fallu recourir à une école primaire de la cité 5 juillet pour prendre en charge les 6 unités pédagogiques restantes. Selon le responsable de la section syndicale, des chaudières existent mais le chauffage ainsi qu'une bâche d'eau nécessaire pour son fonctionnement ne sont pas encore disponibles. Le CEM en question, opérationnel depuis 1991, est dans un piteux état. Nous avons constaté de visu les classes présentant des murs lézardés, une des deux entrées a été condamnée par mesure de sécurité. De grandes fissures béantes au premier étage montrent l'ampleur du danger. Conditions pénibles Une enseignante, parmi les 37 qui exercent au niveau de l'établissement, nous a déclaré : « Nous travaillons dans des conditions pénibles, même notre sécurité n'est pas assurée. Nous recevons des jets de pierre, d'autres nous insultent à notre sortie tardive ». Selon un syndicaliste, « le CEM reçoit tous les enfants des nouvelles cités implantées dans la périphérie. Il n'y a pas de planification et on aurait dû prévoir à temps deux CEM et un lycée. » Toujours dans le quartier El Badr, la nouvelle école primaire, qui a ouvert ses portes il y a trois ans, vient de fermer. L'école en question a été construite sur des remblais et l'année dernière un pan d'un mur s'est effondré, fort heureusement sans blesser d'enfants. Vu la gravité de la situation, les services techniques ont opté pour l'abandon de ladite école et le transfert de tous les élèves et le personnel vers l'école primaire Ziane Khedija. Ainsi, deux directeurs d'école se relayent pour réparer la bévue de l'entreprise et des services techniques concernés. Contacté à ce sujet, le directeur de l'Education minimise les dégâts. « Il y a un CEM qui est prévu à Dhar Chih ainsi qu'un autre à Haï Salem. Deux lycées sont programmés, l'un dans le quartier Bordj et un autre à Dhar Chih. Pour les 6 classes du CEM Bouregaa Laarej, leur construction dans l'enceinte ne dépassera pas la fin de l'année. »