- Pagaille à Gestour Que se passe-t-il à la Société de gestion des participations de l'Etat tourisme et hôtellerie (Gestour) ? Après avoir mis fin aux fonctions de son président, Ouardi Abdenacer, mis à la retraite, remplacé place Yacine Krim, qui occupait auparavant le poste de directeur général de l'Etusa, ce dernier a été relevé ! Pourtant, il a été bel et bien installé par le secrétaire général du ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat. Sa nomination a, semble-t-il, été suggérée par Amar Ghoul. Cette structure qui a pour mission de chapeauter l'opération de modernisation des hôtels publics se retrouve dans une situation délicate. Actuellement, c'est la pagaille. Un mauvais signal est envoyé au moment où l'on parle du tourisme comme secteur prioritaire. La majorité des ministres du Tourisme ont essayé de mettre sous leur coupe Gestour, sans succès. - Un limogeage et des réactions à Laghouat De nombreuses associations et organisations nationales de la wilaya de Laghouat ont envoyé, récemment, une lettre de réclamation au Premier ministre, dans laquelle elles dénoncent le limogeage du directeur de l'Ecole de formation paramédicale de Laghouat. Elles qualifient ce limogeage d'«arbitraire» et demandent l'ouverture d'une enquête sur les dépassements enregistrés au sein de cet établissement. «C'est un putsch contre le directeur limogé orchestré au niveau de l'Ecole paramédicale par certaines personnes qui l'ont même agressé dans son bureau», peut-on lire dans cette lettre. Ces associations ont dénoncé, via cette requête, ce limogeage orchestré par «un groupuscule visant à déstabiliser l'établissement pour tirer profit de cette situation», ajoute-t-elle. - Mystérieux vols dans une mosquée à Tiaret Les fidèles de la mosquée Chadli Hebib, de la cité Mohamed Bouhenni, sur les hauteurs de la ville de Tiaret, sont en colère depuis qu'«un jeune homme a pris l'habitude de venir dans ce lieu de culte subtiliser, en toute quiétude et pour l'heure dans l'impunité, toutes les quêtes entreposées dans la caisse mise à disposition des bienfaiteurs», en dépit, disent certains de nos interlocuteurs, «des plaintes émises contre X». Vendredi dernier, les fidèles auraient même filmé une scène de vol. En fait, «le troisième vol du genre après que 50 000, 5000 et 2400 DA auraient été dérobés successivement par cette même personne», ajoute-t-on. Cette dernière est soupçonnée d'être un agent des services de sécurité. Une thèse réfutée catégoriquement par un haut responsable sécuritaire joint hier par téléphone. Au stade actuel des choses, «l'affaire fait l'objet d'une enquête minutieuse et nous ne permettrons à personne de salir la réputation d'un quelconque corps», argue notre interlocuteur qui ajoute que «les gens n'ont pas à interférer dans notre travail, a fortiori quand il y a un doute». Affaire à suivre. - On bitume sur des fuites d'eau à Boufarik ! Alors que les rues de Boufarik connaissent des travaux en tous genres, à la rue Mokhtari, à proximité de la CNEP (côté distributeur), un grand trou béant était visible avec défection d'une canalisation d'eau potable, causée lors du décapage d'un nid de poule de 25 m pour le bitumer. Or, après avoir rempli le trou de gravats et trois jours seulement après son bitumage, l'eau a jailli de nouveau au même endroit où s'est faite la réparation de la canalisation. Que va-t-on faire maintenant ? Creuser encore, débitumer ? Le nid de poule revient aussi à cause de cette fuite. Pourquoi ce bricolage ? Pourquoi tant d'argent jeté par les fenêtres ? se demandent les riverains qui en sont témoins.