La localité de Hassi R'mel, chef-lieu de daïra situé à 120 km au nord de la wilaya de Laghouat, souffre énormément de l'état piteux de ses routes. Les voies d'accès les plus fréquentées frisent l'impraticabilité. Les pluies estimées à près de 4 mm qui se sont abattues dimanche passé sur la région de Hassi R'mel ont mis à nu l'état de délabrement avancé des tronçons routiers et dévoilé que toutes les artères sont défoncées et les caniveaux bouchés. La pluie torrentielle n'a pas été sans conséquences sur les routes de la ville. Pour le visiteur non avertis, la voie lamentable située près de la mosquée du centre-ville lui semblerait jamais entretenue en raison de l'érosion et de la disparition quasi totale du bitume. L'automobiliste préfère alors emprunter la chaussée du fait qu'elle est dans un état lamentable et nécessite un revêtement. Les rues desservant les cités les Studios, les 80, du 5-Juillet et autres endroits sont dégradées, formant ainsi de grands nids-de-poule contenant de grandes flaques d'eau, des accotements incroyablement creusés, des revêtements gonflés quand ils ne sont pas décollés par grandes plaques. En outre, des gravats et tout-venant sont charriés par les eaux qui recouvrent encore beaucoup de portions de ces voies, à l'image du tronçon menant vers le marché hebdomadaire et la cité les 80. Cela incommode riverains et automobilistes. Ces derniers n'en peuvent plus de slalomer entre les nids-de-poule et les rétrécissements des chemins. Ils se demandent qu'attendent les autorités pour réhabiliter ces routes ? En effet, presque tous les accès routiers, notamment celui qui dessert le marché hebdomadaire, le lycée Ahmed-Bedj et la cité les 80, sont parsemés de trous, de fossés et même de longs sillons remplis par des flaques d'eau pluviales mélangées aux eaux usées domestiques. Le tronçon routier menant du siège du groupement de la Gendarmerie nationale vers l'entrée du marché hebdomadaire est obstrué par une immense flaque d'eaux usées, obligeant ainsi les citoyens et les automobilistes à la contourner par derrière un lot d'immeubles pour faire leurs achats au souk. À en croire un citoyen de cette localité, “au lieu d'une véritable réfection, les autorités locales se contentent de quelques travaux de colmatage qui s'apparentent à un coup d'épée dans l'eau”. Par contre, la route principale reliant l'entrée de la ville de Hassi R'mel au siège de l'APC connaît des travaux de réfection réguliers. BOUHAMAM Arezki