Pendant que le député du MSP, Nasser Hamdadouche, appelle, de sa tribune parlementaire, le Premier ministre pour l'envoi d'une commission d'enquête pour déterminer les causes du retard dans la réalisation de la pénétrante à l'autoroute Est-Ouest, à Jijel, on fait de ce projet une priorité absolue pour tenter de rattraper ce retard. C'est dans ce contexte que le wali, Larbi Merzoug, a fait un déplacement inopiné, mercredi dernier, sur le site de ce projet pour voir de près l'état d'avancement des travaux. Sur place, le chef de l'exécutif a usé du même ton que lors de ses précédents déplacements pour insister sur le renforcement en moyens humains et matériels du chantier pour accélérer la cadence de l'opération. Le souci de respecter les délais contractuels du projet reste la principale préoccupation devant l'énorme retard enregistré jusque-là dans la réalisation de cette pénétrante. Lancée en 2013, celle-ci rencontre des obstacles qui ont déjà compromis sa livraison dans les délais prévus de 36 mois. Projet à polémique concernant sa réalisation, la pénétrante à l'autoroute Est-Ouest, devant relier le port de Djendjen à El Eulma, est encore à ses débuts. L'opération de déplacement des réseaux sur l'ensemble de son parcours, dont la voie n'est pas entièrement dégagée, n'a même pas encore pris fin, en dépit des réunions et des contacts pour accélérer la cadence des travaux. Pour rappel, les travaux de ce projet ont été confiés au groupement d'entreprises algéro-italien Rizani Deccher, EPE/SPA Sapta et ETRHB Haddad, pour un montant d'un peu plus de deux milliards de dollars. Dédoublée en deux fois deux voies, cette autoroute d'une longueur de 110 km est dotée de 55 viaducs, d'un tunnel, de 13 échangeurs, de 31 passages supérieurs et de 12 passages inférieurs