Les progrès accomplis à la faveur des réformes engagées dans le domaine de la justiceet les efforts qui les ont accompagnés tout au long de l'année judiciaire écoulée ont été mis en exergue hier à l'ouverture de l'année judiciaire 2006-2007. Le procureur général qui intervenait à cette occasion, tout en se félicitant des changements intervenus à la faveur des réformes qui touchent le secteur de la justice, a dressé un bilan exhaustif de toutes les activités développées dans ce secteur pour l'année écoulée. Se référant aux progrès introduits dans le domaine, ce magistrat citera à titre d'exemple le casier judiciaire que le citoyen peut se faire délivrer auprès du premier tribunal venu où il se présentera. L'établissement de fichiers au niveau des tribunaux, des établissements pénitentiaires, des commissariats n'ont d'autres objectifs que de rendre la justice plus opérante et le citoyen plus satisfait, selon le même magistrat. Les deux concepts d'humanisation et de conformité aux normes internationalement admises introduits dans les prisons pour rendre les conditions de détention plus acceptables, témoignent de la même politique orientée vers le progrès, soulignera l'intervenant. Formation (enseignement par correspondance) sanctionnée par des diplômes, réinsertion sociale (225 demandes enregistrées en 2005-2006) permissions (298 demandes enregistrées) constituent les axes essentiels de cette politique. Au sujet des projets de tribunaux inscrits ou sur le point de l'être, le procureur général énumérera celui de Bouira qui a requis un terrain de 10 000 m2 en centre ville, celui de Aïn Bessem qui a demandé 5000 m2, celui de Lakhdaria (le magistrat n'a pas déclaré l'importance de l'assiette foncière) et celui de M'chedallah qui bute sur le problème de terrain. Concernant les structures d'accueil, dans les prisons, le PG annoncera la réalisation de 500 lits à Bouira et 300 à Sour El Ghozlane. Les activités déployées au niveau des 4 tribunaux se sont traduites, selon le procureur général et la présidente de la cour, qui a pris à son tour la parole pour souligner la nécessité d'une justice forte garante d'un Etat de droit par 27 532 PV, 4 995 demandes et 5 266 audiences alors que l'exécution des affaires n'a cessé que vers le 7 septembre pour l'année écoulée. En termes d'affaires traitées au niveau des 4 instances judiciaires existantes, la présidente estimera qu'elle l'ont été à hauteur de 85%. Pour cette magistrate, c'est la 2e étape qui se trouve ainsi amorcée à la lumière des nouveaux changements opérés, toujours dans le souci d'une justice plus forte et plus crédible.