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Le système de contractualisation, une alternative au secteur
Conférence sur l'Economie de santé à la faculté de médecine d'Alger
Publié dans El Watan le 31 - 01 - 2016

Face aux difficultés économiques auxquelles est confrontée l'Algérie, l'heure est à la rationalisation des dépenses. Le secteur de la santé, qui connaît d'énormes dysfonctionnements et de manquements, est appelé à faire sa mue.
Du moins, c'est ce que recommandent les spécialistes de l'économie de la santé qui insistent à dire qu'il ne s'agit pas seulement de diminuer les dépenses, mais plutôt de les rationaliser. Devant une médecine à deux vitesses qui a durant des années profité aux riches, les Algériens s'appauvrissent pour se soigner et on continue à croire que la médecine est gratuite en Algérie. La part des ménages qui a atteint 25%, un peu plus que les dépenses assurées par la sécurité sociale, explique, selon l'économiste Larbi Lamri, l'absence d'une réelle politique de santé qui doit être basée sur l'équité et la solidarité.
C'est pourquoi le système de contractualisation engagé dans les années 1990 basé sur la rationalisation des dépenses, puis qui a été abandonné, demeure le meilleur modèle pour sauver le système de santé algérien. «Des outils ont été mis en place pour le développement du système de santé qui n'exclut personne. Même le secteur privé aurait été mieux encadré au lieu d'évoluer dans une anarchie totale, comme c'est le cas aujourd'hui.
On a raté l'occasion rêvée d'insuffler un système de santé performant», regrette M. Lamri lors d'une conférence ayant pour thème «L'économie de santé», animée à l'université des sciences médicales, à Ben Aknoun et organisée par le Conseil scientifique de la faculté de médecine. Le concept de l'économie de santé, a expliqué M. Lamri, constitue actuellement l'outil incontournable pour une meilleure gestion des ressources afin d'assurer un accès aux soins de manière équitable à toutes les couches de la société. D'autant, a-t-il encore ajouté, que la santé va subir des surcoûts extraordinaires. «Sans la santé, il n'y a pas d'économie.
Ce qui empêche un vrai développement humain», a-t-il estimé, tout en relevant que la santé est l'un des secteurs qui ne crée pas de richesses, mais des services sociaux. M. Lamri a expliqué que le financement de la santé est l'une des préoccupations majeures de tous les Etats, sachant qu'actuellement les «ressources sont limitées, alors que les besoins de santé sont illimités.
Une équation qui mérite des solutions à travers des modèles et des études économiques dont l'approche pharmaco-économique consiste à identifier et mesurer les coûts et quels seront les effets sur l'économie et les patients», a-t-il encore expliqué. Le président du Conseil scientifique de la faculté de médecine, le Pr Mansour Brouri, chef de service de médecine interne à l'hôpital de Birtraria, a été appelé à son tour à développer l'axe de la prévention et la lutte des facteurs de risques, notamment des maladies non transmissibles. «Ce qui permettra une meilleure rationalisation des dépenses et bannir l'approche du tout curatif.
Ce qui est actuellement développé chez nous», a-t-il rappelé. Pour lui, il est temps d'orienter la réflexion dans ce sens sachant que le nombre de pathologies et de patients augmente à une allure vertigineuse. Opter pour le système de contractualisation offre, selon le Pr Brouri, une meilleure transparence dans le financement et la gestion. Ce qui permettra de connaître qu'elle est la part de chacun des contributeurs au financement. Interrogé sur l'impact de l'hospitalisation à domicile sur les dépenses de santé, le Pr Brouri a souligné qu'il s'agit d'une approche ayant pour objectif justement de réduire les dépenses engendrées, à savoir les longues durées d'hospitalisation dans les structures hospitalières. Certes, l'hospitalisation à domicile est pourvoyeuse d'une réduction des dépenses, mais elle peut coûter plus cher si elle venait à être généralisée partout et pour tous les cas, a-t-il prévenu.
Par ailleurs, la faculté de médecine organise un cycle de conférences tous les derniers jeudis du mois, a annoncé le Pr Brouri. Des thèmes liés directement à la santé seront ainsi abordés. Il est donc prévu pour les prochaines conférences : «Le droit des patients vu par les juristes, les changements climatiques et la vaccination, les normes et assurance-qualité, etc.» Le rendez-vous est pris pour le 25 février à partir de 14h. La conférence sera animée par le représentant de l'OMS Algérie et portera sur le changement climatique et la vaccination.


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