Par une rencontre fortuite, à l'issue de la cérémonie marquant la journée Arabe de l'habitat, qui a été célébrée lundi dernier au CCI de Chlef, sous la présidence du S.G du ministère de l'Habitat, le directeur du Logement et des Equipements Publics (DLEP), ne semblait guère satisfait des commentaires de la presse sur le passage récent, au niveau de ses services, d'une commission de vérification dépêchée par le ministère de tutelle. Poliment, il reprochait à certains journalistes et correspondants d'avoir « dramatisé les choses sans en connaître le fond du dossier ». Nous lui avons fait savoir, en ce qui nous concerne, que nous avons sollicité à plusieurs reprises son secrétariat pour le rencontrer et qu'à chaque fois, on nous répondait qu'il était avec la commission ministérielle. Toujours est-il qu'il n'a pas souhaité trop s'étendre sur les investigations menées par une commission de son ministère sur la gestion et les conditions de passation des marchés publics. Il s'est contenté d'indiquer : « Je n'ai rien à me reprocher car j'estime avoir assumé convenablement ma tâche et les félicitations adressées aujourd'hui par le secrétaire général du ministre de l'Habitat à mon endroit et en direction des différents cadres et intervenants du secteur sont là pour prouver la réussite de notre travail et les sacrifices consentis dans ce sens ». Pour rappel, le représentant du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme avait tenu, lors de la cérémonie présidée à l'occasion de la journée de l'habitat, à adresser les « félicitations du premier responsable du secteur aux autorités locales et à tous les cadres de l'habitat pour les résultats obtenus après le lancement, il y a dix huit mois, de tous les programmes d'habitat inscrits dans le cadre du plan quinquennal (2005-2009) ». La commission de contrôle dépêchée récemment à la DLEP fait suite, rappelons-le, à une requête du député indépendant, Meddah-Arraibi, adressée le 3 septembre au ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme. Dans ce rapport, il est fait état « d'irrégularités et de dépassements dans les passations de marchés publics, notamment ceux touchant les équipements publics et aménagements dans les secteurs de l'éducation et de l'enseignement supérieur ».