Localement, la journée mondiale de l'habitat s'est caractérisée par une vaste exposition qui a rassemblé l'ensemble des secteurs concernés, notamment la DLEP, l'OPGI, la CNL et l'Agence de Régulation Foncière. Sur les 50 logements inscrits à Ain Sefra pour le compte de l'OPGI, aucun souscripteur ne s'est manifesté alors qu'à Mecheria, les 50 logements prévus ont été difficilement lancés. De ce fait, l'accent a été mis davantage sur l'habitat rural qui, apparemment, a été bien accueilli. A titre indicatif, sur un ensemble de 7 000 logements ruraux, près de 5 200 ont déjà été lancés. En vue d'une amélioration du cadre de vie des mal-logés et pour une résorption de l'habitat précaire, cette formule est renforcée par les aides à la construction d'un environnement plus favorable. En ce qui concerne l'ensemble de l'immobilier locatif, malgré les contraintes rencontrées, telles que les pénuries de ciment et des agrégats ainsi que l'absence d'une parfaite qualification des entreprises locales, l'OPGI a pu livrer 990 logements et 14 locaux alors que 1 000 unités du programme 2005-2009 sont en cours de réalisation et ce, hormis les 672 autres logements antérieurs au quinquennal. En tant que maître d'ouvrage délégué du FNPOS, cette instance a réalisé 100 logements alors que 300 sont en cours. Pour mener à bien son plan de charge, le directeur de l'OPGI a procédé, nous dit-on, à une restructuration de ses services techniques, en recrutant des ingénieurs et en installant des bureaux sur chantiers, dotés d'un appareillage de contrôle plus efficace.