Pour faire face aux besoins d'une population urbaine et rurale, nombre de projets de construction de logements ont été inscrits. Afin d'atténuer les inégalités, d'améliorer le cadre de vie d'une frange de la population et de faire bénéficier les plus démunis d'un logement en milieu rural, 10 000 logements ruraux, tous programmes confondus, notamment celui des Hauts Plateaux, ont été inscrits et « équitablement répartis », affirme l'Administration en charge de ces programmes. Des logements lancés en totalité à travers les 12 communes et dont la majeure partie a été en faveur des populations éparses. Avec une participation réelle et effective des bénéficiaires, près de 70% sont en cours d'exécution, avec parfois le système d'entre aide traditionnel de la « Touiza ». A ce jour, sur prés de 12 000 logements à réaliser avant la date butoir de la fin du quinquennat (2009), 3 344 sont au terme de leur réalisation, alors que 1 322 ont été livrés, soit 716 logements ruraux, 496 logements sociaux locatifs, 100 logements du FNPOS et 10 logements incessibles. En ce qui concerne l'ensemble de l'immobilier locatif, malgré les contraintes rencontrées, telles que les pénuries de ciment et des agrégats ainsi que l'absence d'une parfaite qualification des entreprises locales, l'OPGI a pu livrer auparavant 990 logements et 14 locaux, alors que les 1 000 unités du programme 2005-2009 sont en cours d'exécution et ce, hormis les 672 autres logements antérieurs au quinquennat. Pour le LSP (logements sociaux participatifs), malgré ses avantages, cette formule n'a pas connu l'engouement attendu. En effet, sur les 500 logements inscrits, seules 112 unités ont vu leur construction difficilement lancée. Ainsi, pour illustrer cette déconsidération, sur les 50 logements inscrits à Aïn Sefra pour le compte de l'OPGI, aucun souscripteur ne s'est manifesté. De ce fait, l'accent a davantage été mis sur l'habitat rural qui, apparemment, a été bien accueilli, particulièrement dans les 9 communes rurales auxquelles il faut ajouter les zones rurales des communes urbaines. Pour un environnement plus favorable et une amélioration du cadre de vie des familles mal logées mais aussi pour une résorption de l'habitat précaire, cette dernière formule a été renforcée par les aides à la construction. Pour sa part, l'OPGI compte livrer, pour clôturer son programme quinquennal, 695 logements en 2007 et 182 en 2008. Il serait cependant utile de souligner que la main d'oeuvre qualifiée devant assurer la réalisation des différents projets s'est avérée bien insuffisante. Le récent accord conclu entre le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme et celui de la formation professionnelle, dans le cadre de l'apprentissage et du perfectionnement, a permis la prise en charge de près de 200 jeunes en formation, en vue d'acquérir des critères de qualité dans tous les corps de métiers du bâtiment.