- Commune de Rouiba : Les vendeurs informels de retour A Rouiba, toutes les ruelles qui convergent vers le marché couvert sont occupées par les étals de vendeurs informels. Les automobilistes qui empruntent ces ruelles pour rejoindre leurs logements se retrouvent bloqués. «Nous sommes devenus prisonniers de nos propres maisons, car les vendeurs informels occupent tous les espaces du quartier», déplorent les résidants des rues se trouvant à proximité du marché couvert. Signalons que la même situation prévaut également aux alentours du marché appelé communément La Braderie. «Une centaine d'étals de fortune entourent ce marché, si bien que toutes les ruelles attenantes sont bloquées. La circulation automobile est considérablement affectée, il faut une heure pour franchir une cinquantaine de mètres», confie un habitant du centre- ville. Par ailleurs, les marchands informels occupent tous les espaces se trouvant à proximité de la mosquée. Dans ce lieu, qui était dans un passé récent une placette, des vendeurs à la sauvette proposent des téléphones portables de provenance douteuse. La ville de Rouiba s'est retrouvée au fil des années sous l'emprise totale du commerce informel qui a la peau dure. Les autorités locales ont construit nombre de marchés de proximité devant accueillir les marchands qui exercent dans l'illégalité. Ces derniers refusent de rejoindre ces structures sous prétexte qu'elles sont loin du centre- ville. - Route Rouiba-Aïn Taya : Un rond-point doté de ralentisseurs A Rouiba, de nouveaux dos-d'âne ont été installés en amont d'un rond-point. Pour obliger les automobilistes à respecter la priorité, les pouvoirs publics n'ont pas trouvé mieux que d'installer ces ralentisseurs sur une route à grande circulation. Tout au long de cet important axe routier qui relie la commune de Rouiba à celle de Aïn Taya, plusieurs dos-d'âne ont été installés, réduisant de surcroît la fluidité. Des embouteillages se forment dans plusieurs endroits, pénalisant les automobilistes. Les voitures peinent à franchir ces monticules abrupts. «Il y en a de toutes les formes et de toutes les dimensions. Les autorités qui interviennent sur la chaussée doivent unifier ces ralentisseurs. Ils doivent répondre aux normes», suggère un automobiliste.