Les femmes au foyer qui connaissent assez souvent des difficultés sociales sont soucieuses d'apprendre un métier pour sortir de la précarité. Elles sont 567 femmes au foyer à Naâma qui, à la recherche d'une vie active dans les filières de formation qualifiantes, ont bénéficié, en 2015, d'un apprentissage théorique et pratique à certains métiers. Des formations ont été prodiguées en couture — habit traditionnel (costumes et robes), broderie et dessin sur soie — mais aussi en coiffure et en gastronomie, nous dit-on. Il est à noter qu'en l'honneur de la femme au foyer, citadine ou rurale, la direction de l'enseignement et de la formation professionnels a organisé à maintes reprises des expositions d'artisanat et des métiers féminins. Des produits couleur locale où tradition et modernité s'épousent admirablement, notamment dans le tissage, la broderie, la vannerie mais surtout dans l'habillement. Par ces manifestations, certains produits locaux ont été mis en valeur et primés. Notons par ailleurs que l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) a généré plusieurs emplois par le financement de micro-entreprises alors que la Caisse nationale d'assurance-chômage (CNAC) a, quant à elle, financé des projets d'entrepreneuriat. Ces initiatives ont touché plusieurs communes en vue de promouvoir la production à domicile de certaines femmes au foyer. Selon les responsables locaux du secteur de l'apprentissage, 70% des femmes stagiaires résident dans les villes alors que 30% résident en milieu rural, dans les petites localités de Tiout, Aïn Benkhelil, Sfissifa et Djenène Bourezg, notamment.