Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) de la wilaya de Constantine demande l'intervention du wali pour mettre fin à ce qui est qualifié d'abus de l'administration et refus de communication des différents directeurs. «Nous dénonçons les dépassements de l'administration et le refus de communication des responsables de certains secteurs à Constantine. Pourtant, ces secteurs croulent sous les problèmes», a lancé, hier, Omar Messaoud Boureghda, secrétaire général de wilaya de ce syndicat, lors d'une conférence de presse animée au siège du Snapap. Le conférencier a averti sur la dégradation d'une situation marquée par du mépris envers les employés, ce qui risque d'engendrer plusieurs problèmes. Pointant du doigt la gestion administrative de certains directeurs, Omar Messaoud Boureghda a cité trois secteurs (la santé, la jeunesse et les sports et l'urbanisme), dont les responsables ne prendraient pas au sérieux les problèmes posés par les travailleurs. «La situation à la DUC est toujours la même ; rien n'a changé. Bien au contraire, cela prend encore de l'ampleur, car le directeur est animé d'un esprit de vengeance. Il exerce toujours une pression sur les employés. D'ailleurs, les travailleurs nous ont fourni plusieurs documents et des sanctions prises contre eux. Nous avons contacté ce directeur, mais il refuse toute communication», a-t-il déclaré. Il ajoutera que même l'administration du secteur de la santé procède de la même manière. «Le directeur trouve toujours des prétextes pour ne pas se réunir avec notre section syndicale», dira M. Boureghda, qui estime que ces directeurs entravent le droit syndical, selon les articles 56 et 57 et la loi 14/90 concernant l'exerce du travail syndical. Lors de la même conférence, Aïssa Sahki, SG de la section syndicale de la DJS a affirmé que la situation est plus compliquée, car le responsable ne prend même pas en considération le travail du syndicat. «Pourtant, le syndicat qui est un partenaire social, a été installé le 28 octobre 2015 dans la légalité», a-t-il noté. Selon Aïssa Sahki, la section du Snapap n'a pas pu discuter les préoccupations des travailleurs et leurs réclamations lors d'une réunion tenue le 17 décembre 2015. «Nous demandons l'intervention du wali car les conditions de travail sont déplorables», a conclu notre interlocuteur.