La rentrée universitaire 2006/2007, à Oran, a été inaugurée, hier, par les autorités locales, à l'auditorium Bakhlouf Talahit « ex IGMO ». A cette occasion, le professeur Ossoukine a donné une conférence sous le thème : « le statut de la personne humaine entre le droit et les science (approche éthique) ». Le conférencier a abordé le retard inscrit en matière juridique face au développent rapide des sciences vivantes qui, selon lui, ne cessent d'avancer au détriment de la morale (l'insémination artificielle). A cet effet, il estime que le but de son discours et de faire réagir les législateurs qui doivent s'impliquer sérieusement pour la protection de l'Homme, depuis qu'il est fétus, contre toutes pratiques dépréciatrices. Infrastructures M Ossoukine a donné comme exemple la manipulation génétique qui dévalorise le fœtus, devant l'absence juridique qui ne donne droit à la personne qu'après sa naissance. En outre, l'intervenant n'a pas manqué de critiquer ce vide juridique chronique que connaît le code pénal algérien. Par ailleurs, en marge de l'ouverture de l'année universitaire, le premier responsable de l'université d'Oran, a animé un point de presse dans lequel il a souligné que plus de 11 milles nouveaux étudiants sont inscrits pour cette rentrée et qu'environ 4 000 nouvelles places pédagogiques sont créées. Il indiquera également que malgré le déficit en infrastructures, l'université a été dotée, cette année, de nouvelles structures. Aussi, l'on saura qu'il est prévu le transfert des instituts d'histoire, des sciences bibliothèques et celui de l'information et de la communication vers le nouvel établissement sis à l'USTO. En ce qui concerne l'encadrement, le même responsable reconnaît ce manque, notamment à l'institut des sciences économiques. Selon lui, « la direction a recensé 1 700 enseignants et en attendant, elle continuera à appliquer le système de vacation pour combler le vide. »