A Boghni, en ce mois sacré de Ramadhan, la vie est vraiment triste. Avec la flambée des prix et le climat d'insécurité, les citoyens préfèrent rester chez eux que s'aventurer à l'extérieur. Les sorties nocturnes pour les familles, comme au bon vieux temps ne sont qu'un lointain souvenir. Même si pour cette année avec la réfection globale du réseau d'éclairage public, il était attendu une ruée vers les cafés pour certains et vers les cybercafés pour d'autres. Force est de constater malheureusement que les citoyens en particulier les adultes, n'osent pas s'aventurer dehors après le ftour. Hormis, les adolescents qui envahissent certains quartiers pour s'amuser et passer du temps entre amis, la vie est morne. Quant aux animations artistiques, autant au niveau de la salle des fêtes ou du cinéma Djurdjura, elles ont complètement disparu.