La justice a été implacable et sans équivoque sur le caractère illicite de cette construction érigée en violation de la loi, sur un terrain privé en litige et sans aucun permis de construire. L'APC de Tala Hamza (Béjaïa) a eu gain de cause suite à la plainte que le président de l'APC a déposée, il y a quelques jours, pour construction illicite d'un port sec sur le territoire de sa circonscription par le fils d'un général. Ce port sec est construit, selon les révélations du député et chef du groupe parlementaire du FFS, par la société Fennec Logistics, dont le propriétaire n'est autre que le fils du général-major et ex-patron de la Gendarmerie nationale, Ahmed Boustila. La justice a été implacable et sans équivoque sur le caractère illicite de cette construction érigée en violation de la loi, sur un terrain privé en litige et sans aucun permis de construire. Selon une source judiciaire, le mis en cause doit renoncer à son projet, en plus de dédommager l'APC de Tala Hamza et payer une amende. Ce scandale, qui en dit long sur les méthodes «mafieuses» de l'accaparement du foncier dans le pays, a été révélé au grand jour par le député et chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaiche, il y a quelques semaines. Après avoir mené son enquête, le député a découvert que ce port sec se construisait illicitement sur un terrain en litige acquis du temps de l'ancien wali, Ahmed Hamou Touhami, par la société Fennec Logistics. Prudent, le président de l'Apc de Tala Hamza a alors déclaré qu'il ne connaissait pas l'identité du propriétaire dudit port, mais cela ne l'a pas empêché d'introduire une action en justice pour stopper la société en question dans son entreprise d'appropriation frauduleuse du foncier. Entre-temps, le wali de Béjaïa, Ouled Salah Zitouni, a émis un arrêté de démolition mais celui-ci a été aussitôt interrompu suite à l'introduction de l'affaire en justice, a indiqué la cellule de communication de la wilaya.