Les médecins résidents qui exercent au Centre hospitalo-universitaire Docteur Benzerdjeb (CHUO) ont observé un sit-in, hier matin, devant le siège de la direction générale de l'établissement. Ils étaient une centaine, voire plus, selon les organisateurs, à protester contre la nouvelle loi sanitaire promulguée par le ministère de tutelle. Hier, les blouses blanches, pour dire non à cette nouvelle loi, ont battu le pavé au sein du CHUO, mettant en avant leurs slogans revendicatifs. «Oui à la santé !» «Non à la répression des médecins !» «Sauvons le système de santé», «Non à la loi sanitaire», ont-ils scandé, avant de se rassembler devant la direction générale. «L'organisation de cette journée de protestation, dira le Dr Abderrahmane, le délégué de ces praticiens protestataires, a pour but de contester le projet de la nouvelle loi sanitaire. Une loi encore plus répressive de par son contenu». Et d'expliquer que les médecins résidents sont contraints d'effectuer un service civil des plus contraignants, au cours duquel ils ne peuvent ni démissionner ni solliciter une mutation. «D'ou la nécessité de réformer cette nouvelle loi dans sa globalité, notamment en abrogeant le caractère obligatoire du service civil, en améliorant les mesures incitatives (plateau technique, logement de fonction, droit au repos, revalorisation des salaires, entre autres)». Notre interlocuteur poursuivra : «Après cette marche et ce rassemblement, tous les médecins résidents que compte le CHUO (800) se réuniront en assemblée générale pour adopter un communiqué commun qui sera remis à la direction générale pour être transmis à notre ministère.»