Pour protester contre l'indifférence de la tutelle vis-à-vis de leurs doléances, notamment en ce qui concerne l'abrogation du service civil qui reste leur revendication principale, les médecins résidents ont annoncé hier l'organisation d'un autre sit-in devant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, aujourd'hui. Portant tous des brassards noir pour faire «le deuil sur une santé aujourd'hui malade et des conditions de travail et de prise en charge médiocres». Contacté hier par le Midi Libre, le Dr Merouane, un des représentants des médecins résidents, membre du collectif national autonome des médecins résidents algériens, nous a affirmé que le Camra, «effectuera jusqu'à jeudi prochain une opération de vote démocratique comme elle l'a toujours fait, pour concerter tous les résidents algériens qu'elle représente et qui sont plus de 7000, pour discuter les propos du ministre qui a préconisé de réfléchir sur les mesures incitatives et sur le réaménagement du service civil en fonction de nouvelles donnes, notamment par rapport à l'évolution démographique», tant que son abrogation est, toujours selon le ministre, «impossible ou le maintien de leur revendication de l'abrogation». Il faut noter que les médecins résidents avaient refusé auparavant toute négociation concernant le maintien du service civil et attendent toujours une décision officielle de son abrogation puisque, selon eux, «cette mesure n'arrange en aucun cas ni les médecins ni le malade et que cette loi a prouvé depuis bien lurette son échec», nous dira notre interlocuteur. Il faut signaler que «la commission des sages», dont la formation a été exigée par les médecins résidents dans leur plateforme de revendications, a été finalement installée lundi dernier par le ministre de la Santé après plusieurs reports de ses travaux et ce, dans le but de réfléchir sur les mesures d'incitation de ces praticiens à accomplir correctement leur service civil et sur un possible «réaménagement» de cette obligation. Cependant, Djamel Ould Abbès, présent à la cérémonie d'installation, a averti que le rôle de la commission des sages «n'est pas d'abroger le service civil mais à l'issue des travaux de cette commission, les propositions qui en sortiraient seront soumises fidèlement au Gouvernement», a-t-il précisé. Le ministre a expliqué que le service civil était régi par des lois de la République, des décrets et une ordonnance présidentielle d'où l'impossibilité de l'abroger, tout comme le service national qui relève d'une disposition constitutionnelle, a-t-il justifié. Le ministre a par ailleurs fait savoir que l'indexation de la rémunération des médecins résidents sur la rémunération globale des praticiens spécialistes était intégrée dans le nouveau régime indemnitaire des patriciens. Il a également fait état de la mise en place de mesures financières incitatives supplémentaires en faveur des patriciens spécialistes appelés à exercer dans certaines régions enclavées. Concernant le nouveau statut des médecins résidents, le ministre a indiqué que la commission mixte chargée de l'élaboration du projet de nouveau statut avait finalisé son travail. Il faut noter que les médecins résidents, en grève illimitée depuis près de trois mois maintenant, «comptent la maintenir jusqu'à au moins demain, le temps d'avoir les résultats du vote», nous a affirmé le Dr Merouane. Pour rappel, les résidents réclament, depuis le début de leur mouvement, l'abrogation du service civil, la révision à leur profit des modalité du service national, la révision du statut du résident datant de 1996 ainsi que la révision du cursus pédagogique. Pour protester contre l'indifférence de la tutelle vis-à-vis de leurs doléances, notamment en ce qui concerne l'abrogation du service civil qui reste leur revendication principale, les médecins résidents ont annoncé hier l'organisation d'un autre sit-in devant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, aujourd'hui. Portant tous des brassards noir pour faire «le deuil sur une santé aujourd'hui malade et des conditions de travail et de prise en charge médiocres». Contacté hier par le Midi Libre, le Dr Merouane, un des représentants des médecins résidents, membre du collectif national autonome des médecins résidents algériens, nous a affirmé que le Camra, «effectuera jusqu'à jeudi prochain une opération de vote démocratique comme elle l'a toujours fait, pour concerter tous les résidents algériens qu'elle représente et qui sont plus de 7000, pour discuter les propos du ministre qui a préconisé de réfléchir sur les mesures incitatives et sur le réaménagement du service civil en fonction de nouvelles donnes, notamment par rapport à l'évolution démographique», tant que son abrogation est, toujours selon le ministre, «impossible ou le maintien de leur revendication de l'abrogation». Il faut noter que les médecins résidents avaient refusé auparavant toute négociation concernant le maintien du service civil et attendent toujours une décision officielle de son abrogation puisque, selon eux, «cette mesure n'arrange en aucun cas ni les médecins ni le malade et que cette loi a prouvé depuis bien lurette son échec», nous dira notre interlocuteur. Il faut signaler que «la commission des sages», dont la formation a été exigée par les médecins résidents dans leur plateforme de revendications, a été finalement installée lundi dernier par le ministre de la Santé après plusieurs reports de ses travaux et ce, dans le but de réfléchir sur les mesures d'incitation de ces praticiens à accomplir correctement leur service civil et sur un possible «réaménagement» de cette obligation. Cependant, Djamel Ould Abbès, présent à la cérémonie d'installation, a averti que le rôle de la commission des sages «n'est pas d'abroger le service civil mais à l'issue des travaux de cette commission, les propositions qui en sortiraient seront soumises fidèlement au Gouvernement», a-t-il précisé. Le ministre a expliqué que le service civil était régi par des lois de la République, des décrets et une ordonnance présidentielle d'où l'impossibilité de l'abroger, tout comme le service national qui relève d'une disposition constitutionnelle, a-t-il justifié. Le ministre a par ailleurs fait savoir que l'indexation de la rémunération des médecins résidents sur la rémunération globale des praticiens spécialistes était intégrée dans le nouveau régime indemnitaire des patriciens. Il a également fait état de la mise en place de mesures financières incitatives supplémentaires en faveur des patriciens spécialistes appelés à exercer dans certaines régions enclavées. Concernant le nouveau statut des médecins résidents, le ministre a indiqué que la commission mixte chargée de l'élaboration du projet de nouveau statut avait finalisé son travail. Il faut noter que les médecins résidents, en grève illimitée depuis près de trois mois maintenant, «comptent la maintenir jusqu'à au moins demain, le temps d'avoir les résultats du vote», nous a affirmé le Dr Merouane. Pour rappel, les résidents réclament, depuis le début de leur mouvement, l'abrogation du service civil, la révision à leur profit des modalité du service national, la révision du statut du résident datant de 1996 ainsi que la révision du cursus pédagogique.