Répondant à une question orale du sénateur d'Illizi, Abbas Bouàmama, sur le retard accusé dans le classement de cette partie du Tassili, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé que «des efforts sont déployés pour la prise en charge de ce legs culturel et civilisationnel et des mesures ont été prises pour l'élargissement de ce parc, ajoutant que le dossier technique sera soumis à la commission ad hoc». Pour rappel, lors d'un entretien accordé à l'APS, l'an dernier, la ministre de la Culture de l'époque, Nadia Labidi, a fait savoir que la loi n° 98-04 du 20 safar 1419, correspondant au 15 juin 1998, relative à la protection du patrimoine culturel sera révisée pour mettre en conformité le texte avec «les réalités du terrain». Et depuis, l'espoir de la population locale, notamment les associations culturelles versées dans la protection et la préservation du patrimoine, est attaché à cette future révision, qui permettra de relancer l'opération d'inventaire et de recensement de l'ensemble des sites et monuments historiques pour la mise en valeur du patrimoine millénaire dont dispose leur merveilleuse oasis saharienne. Aussi, et pour sa part, l'ex-député de la 6e législature 2007-2012, Youcef Bouda en l'occurrence, avait entamé des démarchesauprès de l'ex-ministre de l'Aménagement du territoire de l'Environnement et du Tourisme, Cherif Rahmani, pour faire de la commune de Bordj Omar Driss un portail du Tassili n'Ajjer. Celui-ci, a dépêché une équipe spécialisée, regroupant des enseignants de l'université de Mascara, de l'Institut d'archéologie d'Alger, de spécialistes du Musée du Bardo et des cadres de l'OPNT, aux fins d'une étude pour une éventuelle intégration des sites et monuments historiques de la région Temassinine, dans le cadre de la réserve culturelle et naturelle du Tassili, une réflexion avait même été engagée pour l'ouverture d'un poste de surveillance du parc au niveau de Hassi Bellagbour et d'une sous-direction de l'OPNT au niveau de la commune de Bordj Omar Driss, à l'image de celles existantes au niveau de la commune d'Illizi et de Bordj El-Haouès, et ce, pour permettre un essor touristique qualitatif pour la région, mais depuis, les choses vont à pas de tortue.