Aux abords de la mosquée de Sebala, de nombreux vendeurs de fruits et légumes ont accaparé un bout de la chaussé pour y stationner leurs camionnettes et vendre leurs produits. La route, également étroite, est empruntée à longueur de journée par des centaines de véhicules se dirigeant vers Tixeraïne ou Draria. Des camions alimentant les chantiers voisins en matériaux de construction empruntent également cette route. Il y a quelque temps, le seul vendeur qui s'y trouvait était celui qui propose des tenues pour la première. Avec ces nombreuses camionnettes appelées également Harbin, les habitants des cités avoisinantes garent leurs véhicules sur une portion de route à grande circulation sans se soucier des nombreux automobilistes qui arrivent dans les deux sens. «C'est un problème, dès 18h, ces vendeurs commencent à stationner et maintenant ils n'hésitent plus à installer leur marchandise sur la chaussée», se plaint un chauffeur de poids lourd. Ce dernier affirme que la circulation devient infernale au moment de l'appel à la prière. «Les automobilistes qui s'arrêtent à la mosquée se mêlent aux clients et cela obstrue la circulation sur une centaine de mètres.»