La JS Saoura a terminé dauphin au classement du championnat de Ligue 1 de l'exercice qui vient de s'achever. Un classement qui permet aux Sudistes de disputer, la saison prochaine, la prestigieuse Champion's Ligue africaine. Historique ! La joie des gens du Sud est immense. Ils n'ont jamais cru qu'un jour leur équipe accrocherait une compétition internationale en s'emparant de cette 2e place du classement, convoitée par les ténors de notre championnat. Les félicitations pleuvent de partout : El Bayadh, Naâma, Biskra, Ghardaïa, Adrar, Tindouf, Laghouat, Oran et même de l'étranger. La JSS est devenue le porte-drapeau des Sudistes. La persévérance du patron de l'équipe, Hmimou Zerouati, a payé. Avec son abnégation, sa rigueur et son sérieux dans le travail, il a su propulser sa formation, en huit ans d'existence seulement (créée en 2008), au-devant de la scène footballistique nationale. Il faut le faire lorsqu'on doit effectuer, durant l'exercice, pas moins d'une quinzaine de déplacements au nord du pays, sachant que la ville la plus proche, Oran, est à 700 km de Béchar. Zerouati est infatigable ! Aussi, il a choisi et motivé ses joueurs et son staff technique pour jouer les premiers rôles dans ce championnat. Au début de cette saison, il nous avait dit en aparté : «Le jour viendra où les grandes équipes africaines comme Al Ahly du Caire ou le TP Mazembe viendront jouer ici, à Béchar». Et le rêve est sur le point de se réaliser. Il faut aussi noter que la JSS est la meilleure équipe de la phase retour du championnat en récoltant le plus grand nombre de points. Une performance qui dénote que la JSS est gérée de manière professionnelle et moderne. Une parfaite administration et un service financier rigoureux et à jour. Les salaires des joueurs et du personnel de manière générale sont versés chaque fin du mois. «Je ne tolère aucun retard dans le versement des salaires. Comment voulez-vous qu'on demande à quelqu'un de faire des efforts s'il n'est pas payé régulièrement ? C'est inconcevable ! Pour être exigeant dans le travail, il faut l'être d'abord avec soi-même», précise celui qui gère la JS Saoura, en parallèle de l'entreprise de travaux publics (qui compte 500 ouvriers) qu'il dirige.