Le lotissement Seklendji, dans la commune de Rahmania, fait partie du périmètre de la nouvelle ville Sidi Abdallah. Il était question, dans un passé récent, que le lotissement bénéficie de projets, notamment dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de la jeunesse et des sports, des infrastructures routières, etc. Cependant, rien n'a été fait et les habitants du lotissement continuent de faire face à une multitude de problèmes. Entre autres, l'absence d'éclairage dans les venelles du lotissement. Cette situation pénalise les habitants, notamment la nuit, où il devient impossible de sortir. Outre l'absence d'éclairage public, la dégradation des routes a atteint un seuil inadmissible. La plupart des routes sont devenues impraticables. Par ailleurs, les habitants du lotissement déplorent l'absence totale d'aménagements urbains, tels que les jardins publics, les espaces verts. «Dans notre quartier, il n'y a pas de place pour les aires de jeu ou les stades de proximité. Toutes les assiettes foncières ont été utilisées pour la construction d'habitations», s'insurgent des citoyens. En dépit du nombre grandissant d'habitants, le lotissement est dépourvu d'écoles primaires. Les élèves doivent quotidiennement parcourir jusqu'à 6 kilomètres pour rejoindre leur établissement scolaire qui se trouve au chef-lieu de la commune. Par ailleurs, le lotissement est dépourvu d'annexe de l'état civil, d'antenne Sonelgaz, ou encore d'un bureau de poste. «La distribution anarchique des lots de terrain, notamment durant les années 1990, a donné naissance à ce lotissement tentaculaire dépourvu d'équipements publics devant répondre aux besoins des habitants. Les responsables locaux sont défaillants sur tous les plans. Même le ramassage des déchets ménagers constitue pour eux une tâche difficile. L'insalubrité qui règne dans les venelles du lotissement est déconcertante», dénoncent-ils. Les habitants du lotissement lancent un appel aux pouvoirs publics pour qu'ils trouvent des solutions à leurs problèmes, notamment celui lié à la scolarité de leurs enfants.