Outre l'absence d'écoles, le lotissement manque d'équipements publics. Certains quartiers de la commune de Rahmania sont dépourvus d'établissements scolaires, à l'instar du lotissement Seklendji, qui n'est toujours pas doté de structures éducatives. Cette situation oblige les élèves à se déplacer à Souidania. «Nos enfants sont chaque matin transportés par un bus de l'APC à Souidania. Ils parcourent entre l'aller et le retour plus de 6 km par jour, ce qui est une contrainte de taille pour des enfants d'à peine 6-7 ans», déplore un habitant du lotissement. «Cela fait plusieurs années que nous avons demandé la réalisation d'une école primaire au niveau de notre quartier, en vain», poursuit-il. En dépit du nombre d'habitants qui avoisine les 5000 âmes, les pouvoirs publics n'ont pas jugé utile de doter le quartier d'écoles. S'agissant des autres équipements publics, tels que les centres de santé, les centres culturels, ou même les mosquées, le quartier en est totalement dépourvu. «En plus des écoles qu'il faut impérativement construire dans notre lotissement, il faudra également réaliser des structures devant améliorer le quotidien des habitants», suggèrent des résidants de Seklendji. Signalons que d'autres lotissements de la commune sont concernés par l'absence d'établissements scolaires. Les élèves du lotissement El Djadid, connu sous le nom de «Champ de tabac», sont également contraints de faire quotidiennement trois kilomètres jusqu'à Souidania. «Nos enfants font chaque jour un trajet de 6 km, d'où la nécessité de construire une école primaire dans notre lotissement», dira un parent d'élève. Le président d'APC, Kermani Abdelkader, que nous avons contacté précédemment, nous a déclaré : «Nous sommes conscients des problèmes que rencontrent nos concitoyens dans la scolarisation de leurs enfants. Nous n'avons jamais cessé de revendiquer auprès des pouvoirs publics la réalisation d'établissements scolaires au niveau des lotissements Seklendji et Haï El Djadid.» Le lotissement Seklendji fait partie du périmètre de la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Il était question dans un passé récent que le lotissement bénéficie de projets, notamment dans le domaine de l'éducation, de la santé, de la jeunesse et des sports et d'infrastructures routières, etc. Cependant, rien n'a été fait et les habitants du lotissement continuent de faire face à une multitude de problèmes. A l'absence d'éclairage dans les venelles du lotissement, s'ajoutent la dégradation des routes et l'absence totale d'aménagements urbains, tels que les jardins publics. Par ailleurs et en dépit du nombre grandissant d'habitants, le lotissement est dépourvu d'écoles primaires. Les élèves du primaire doivent quotidiennement parcourir 6 km pour rejoindre leur établissement scolaire.
