Aentendre, entre autres, les responsables des directions du logement, de l'urbanisme, l'OPGI ainsi que le chef de daïra de Guelma dire «que d'ici 2017, il n'y aura plus de crise de logement à Guelma», le ctoyen est tenté d'y croire. Une déclaration collégiale, faite, jeudi passé, lors d'un point de presse au siège de la DEP. Un point de presse qui se voulait rassurant dans un secteur où la demande est quasi constante, et les retards dans la réalisation une situation devenue acceptable. En effet, c'est au gré de milliers de logements sociaux, beaucoup plus préaffectés qu'achevés et remis aux bénéficiaires, que les objectifs sont dressés et la formule est bien rodée. «1130 logements seront distribués dès samedi à travers 16 communes de la wilaya de Guelma et 1110 unités le seront également d'ici la fin du mois de Ramadhan, plus exactement le 27e jour de ce mois sacré. 995 logements sont déjà préaffectés», a déclaré l'un des responsables. Ainsi, sur un quota de 3776 logements, 1710 unités ont été, entre octobre 2015 et avril 2016, distribuées en quatre étapes, à travers la wilaya. «Soit 50 % de logements qui restent à réaliser», nous dit-on. «J'avoue, qu'à Guelma, il y a de gros retards dans la réalisation des projets dans le logement, toutes formules confondues !», déclare Farid Batouri, le DEP. Et d'ajouter : «Nous avons eu des problèmes de foncier. Mais aujourd'hui, nous avons réussi à dégager trois pôles du domaine de l'Etat à faible valeur agricole, notamment à Guelma, Oued Zenati et Bouchegouf». En clair, il est question de nouvelles assiettes urbanisables de 200 hectares à Hdjar El Mengoub, situées à quelques encablures, au sud-est, du chef-lieu de wilaya. A djebel El Ansel, dans la commune de Oued-Zenati, d'une superficie de 100 hectares et enfin sur le POS 7 de la commune de Bouchegouf, dont la superficie n'a pas été communiquée, en souffrance depuis 2008, suite à l'opposition farouche de la direction des services agricoles, aujourd'hui levée. Ces trois importantes assiettes devraient absorber la demande en logements. Celle de Djebel Al Ansel, à Oued zenati, située sur une ex-décharge délocalisée, voit plusieurs projets en cours de réalisation ainsi que celle de Bouchegouf. Les retards de livraison définitive des logements à Guelma sont également liés aux problèmes de VRD. Sans toutefois, dresser un véritable bilan négatif, les responsables de ce secteur névralgique rassurent : «Ce point noir tend à être maîtrisé. Des instructions ont été données !»