La grève, prévue initialement pour trois jours, intervient après les mouvements de protestation organisés par le SNVFAP au niveau national, les 11 et 18 mai, devant les directions de l'agriculture de wilaya et à l'issue de la session extraordinaire du conseil national consultatif du SNVFAP. La grève des vétérinaires du secteur public, entamée dimanche dernier, a été suspendue hier, a annoncé, à Constantine, le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi. Une série de réunions entre la tutelle et les représentants du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique (SNVFAP) a conclu à la suspension de la grève. Le ministre a réitéré l'engagement du gouvernement à «résoudre graduellement les problèmes professionnels» soulevés par les vétérinaires du secteur public. Déclenchée dimanche par les 2000 vétérinaires affiliés à la SNVFAP, la grève vise à «satisfaire les revendications socioprofessionnelles contenues dans la plateforme de revendications soumise, il y a trois ans, au ministère de l'Agriculture», a déclaré à l'APS Saida Akali, secrétaire générale du SNVFAP. La grève, initialement de trois jours, intervient après les mouvements de protestation organisés par le syndicat au niveau national, les 11 et 18 mai, devant les directions de l'agriculture de wilaya et à l'issue de la session extraordinaire du conseil national consultatif du SNVFAP. La plateforme de revendications compte plusieurs points, dont la prime de risque, la couverture sanitaire (vaccination contre les maladies contagieuses) et la révision des statuts de la profession et de la prime d'indemnité. Les vétérinaires activant au niveau des abattoirs nationaux ont décidé d'assurer un service minimum, en raison de la concomitance de la grève avec le Ramadhan. Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, qui s'était réuni le 31 mai dernier avec les représentants du SNVFAP lors du dépôt du préavis de grève, avait entendu les préoccupations des médecins vétérinaires. Les bouchers et leurs clients étaient pris de court par la décision des vétérinaires d'un arrêt du travail dans les abattoirs jeudi dernier. Une pénurie de viande rouge a été signalée.