2200 agents saisonniers ont été recrutés par la wilaya pour la saison estivale 2016 afin de veiller au confort des estivants à travers les 72 plages autorisées à la baignade dans le Grand-Alger. L'accès aux 72 plages autorisées à la baignade du Grand Alger est gratuit aux estivants, qui peuvent aussi avoir droit aux équipements nécessaires à des prix symboliques, a indiqué hier le directeur de l'administration, du contrôle de la gestion et de l'informatique à la wilaya d'Alger, Abderrahmane Boussoualim. «L'accès aux plages algéroises est gratuit mais pour entretenir les équipements, les estivants doivent verser un prix symbolique de 500 DA, afin de pouvoir se désaltérer dans le confort des chaises, tables et parasols durant toute la journée», a assuré M. Boussoualim. «Ces plages autorisées à la baignade sont dotées de tous les équipements nécessaires, tels que les postes de sûreté, parkings, vestiaires et douches en plus d'un nombre important d'agents de sécurité et de maîtres-nageurs», a-t-il ajouté. Il a assuré dans le même cadre que 2200 agents saisonniers ont été recrutés par la wilaya d'Alger pour la saison estivale 2016 afin de veiller au confort des estivants à travers les 72 plages autorisées à la baignade dans le Grand Alger. Le directeur du tourisme de la wilaya d'Alger, Salah Benakmoum, a estimé, pour sa part que les 72 plages du Grand Alger devraient accueillir durant la saison estivale 2016 environ six millions d'estivants. «Cette année, les plages vont attirer beaucoup d'estivants, soit approximativement un peu plus de six millions, un chiffre déjà atteint l'année dernière, alors qu'ils étaient plus de 4 millions en 2014», mentionne M. Benakmoum. Pour ce qui est des parkings, le directeur général de l'Etablissement de gestion de la circulation et des transports urbains de la wilaya d'Alger, Ali Saïdani, a assuré que 14 parkings d'une capacité de 9000 véhicules ont été aménagés au niveau des plages de la wilaya d'Alger autorisées à la baignade. Pour le nettoyage, qui est un sujet plus que crucial, le directeur de l'Agence urbaine pour la promotion et la protection du littoral algérois (PPL), Youcef Saâdi, affirme que la wilaya d'Alger «veille au quotidien au nettoiement des plages et contrôle chaque jour la qualité de l'eau de mer et des piscines». Il a ajouté : «En plus du nettoyage quotidien, la PPL dénoncera dans des rapports à la wilaya tous les dépassements qui interviennent au niveau des plages, notamment en ce qui concerne le non-respect de la gratuité d'accès à ces lieux», a assuré M. Saâdi. De son côté, le directeur général de l'Office des parcs de sports et loisirs d'Alger (OPLA), Reda Attab, a affirmé que l'Office a été chargé par le wali d'Alger d'approvisionner les plages en équipements nécessaires (tables, chaises, parasols, etc.) et de veiller à leur entretien et à la préparation d'activités artistiques au niveau de ces plages. 800 agents saisonniers, dont 300 sont spécialisés dans la sécurité, ont été déployés dans les 14 plages gérées par l'OPLA, les autres étant gérées par la Régie foncière, EPIC de la wilaya d'Alger. Pour sa part, le directeur général de l'Entreprise d'aménagement de gestion et d'entretien de l'immobilier urbain de la wilaya d'Alger, Nabil Haddad, explique que son entreprise a mis en place des postes de contrôle au profit des éléments de la Protection civile et de la Gendarmerie nationale pour garantir la sécurité au niveau des plages. Récalcitrants De l'est à l'ouest d'Alger, quelques plages sont restées sans surveillance, ce qui a donné des idées à des jeunes qui n'ont pas hésité à revenir sur les plages et installer des chaises et des tables, obligeant ainsi les plaisanciers à s'acquitter de quelque 2000 DA. A la plage de Thalasso, à Zéralda, la gendarmerie est intervenue pour déloger ces jeunes, après quelques jours, où les estivants ont pu profiter pleinement des nombreux plaisirs de la mer, mais le retour de ces jeunes avec leurs tables, les chaises et les parasols est venu gâcher la joie de nombreuses personnes qui ne demandent qu'à profiter du sable et du soleil. Un père de famille déclare qu'ils «installent tout leur matériel collé l'un à l'autre pour obliger les gens qui viennent sur cette plage à s'acquitter d'une somme rondelette, c'est du vol pur et simple». Du côté est d'Alger et plus exactement du côté de Aïn Taya, la plage au sable fin a été dénaturée par des bandes jeunes qui font du business en installant leurs tables et tout l'équipement qui va avec. Les directives du ministère de l'Intérieur ne sont pas respectées et ces saisonniers non déclarés risquent aujourd'hui plus qu'une simple amende.