Lors de sa visite d'inspection dans la wilaya de Bouira hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a déclaré que son département est «théoriquement capable d'ouvrir de nouvelles facultés dans n'importe quelle université à travers le pays». Cependant, le ministre jette la balle dans le camp des universités, arguant que c'est à la base de prendre l'initiative. «C'est à l'université d'établir un dossier complet répondant à un ensemble de critères pédagogiques…», dit-il. C'est le cas, notamment, pour la faculté de médecine à l'université Akli Mohand Oulhadj de Bouira. Ce projet, annoncé depuis plus de 5 années, n'a pas encore vu le jour. Tahar Hadjar a rétorqué que son ministère n'a rien reçu en ce sens. Néanmoins, le chef de cabinet du wali de Bouira avait déclaré, en 2011, que l'ouverture des plis pour la réalisation dudit projet avait bien eu lieu le 11 décembre 2011. Plus tard, en 2013, l'ex-ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, avait indiqué que la réalisation d'une faculté de médecine nécessite la disponibilité de 32 spécialités. Par ailleurs, lors d'une escale au nouveau pôle des technologies de l'université de Bouira, le ministre Tahar Hadjar a annoncé l'ouverture de plusieurs nouvelles spécialités. Ce qui permettra aux étudiants des différentes régions de l'Algérie de venir poursuivre leurs études universitaires.