Comme chaque année, le Festival national du théâtre amateur (FNTA ) se fait en clôturant la saison estivale de la plus belle manière. En effet, c'est dans une ambiance de joie et de fête, en plein cœur de la ville, à la placette de la mairie, que la cérémonie d'ouverture de la 49e édition du FNTA a eu lieu jeudi dernier. A l'exception des précédentes éditions, cette année, le festival, qui se déroule du 25 au 29 août, est abrité au théâtre de Mostaganem, dont l'inauguration a été faite en mars dernier. 17 troupes théâtrales sont en compétition classées en A, B et C avec d'autres pièces, lesquelles se produiront en off. Parmi les troupes présentes, certaines viennent annuellement et sont très appréciées par le public, notamment celles de Sidi Bel Abbès et de Tipasa. Il faudrait assister à cette ouverture et se mêler aux Mostaganémois et aux touristes pour comprendre tout l'amour de cette ville pour le théâtre en général et à ce festival en particulier, un amour qui a été entravé par les échecs successifs des anciennes éditions, dont cette édition pourrait bien être la réconciliation. C'est au milieu des comédiens venus des quatre coins du pays, au rythme des chants folkloriques, les aissaouas et aux coups de baroud, que Mohamed Nouari, commissaire du FNTA, a déclaré ouverte la 49e édition du FNTA, un prélude de l'année prochaine, où le Festival fêtera ses 50 ans, et Mostaganem sera la capitale du théâtre. Cette journée d'ouverture s'est achevée au théâtre de Mostaganem Djilali Abdelhalim, avec la présentation d'une pièce qui brille en ce moment sur les planches, Torchaka du Théâtre national d'Alger, qui, apprend-on de l'un de leurs comédiens, participera en octobre prochain au Festival de Carthage, en Tunisie.