Des travailleurs et représentants syndicaux de l'EPE ECRM (ex-Edied) ont observé hier un sit-in devant le siège de leur entreprise, à la sortie est de Chlef. Ils réclamaient la satisfaction de leurs droits après la dissolution de l'ECRM et sa cession à la société Sentrax Electronics, depuis septembre 2005, pour un montant de 9,2 milliards de centimes. L'opération de privatisation en question avait été décidée par le Conseil des participations de l'Etat (CPE). Les trente employés en place exigent, selon la section syndicale affiliée à l'UGTA, le paiement de 10% du montant de la vente et le départ volontaire à raison de deux mois par année travaillée. Au cas où ces doléances ne seraient pas honorées, ils demandent la restitution pure et simple de l'entreprise aux salariés, d'autant que les investissements productifs prévus par l'acquéreur « n'ont pas encore vu le jour », selon leurs dires. En attendant la concrétisation de son projet, le nouvel employeur a, selon les informations en notre possession, versé régulièrement les salaires des travailleurs et prévu une action de formation technique au profit de ces derniers, après les fêtes de l'Aïd El Fitr, à Bordj Bou Arréridj. Outre la réalisation d'une unité de fabrication de produits électroniques et électroménagers, il s'était engagé à maintenir les emplois en place et à en créer 70 autres dès le lancement de la production.