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Il nous faut un cadre d'organisation
Raouf Guechi . Photographe animalier
Publié dans El Watan le 02 - 09 - 2016

40 ans, marié, deux enfants, Raouf est agent commercial dans une agence de voyages à Batna. Il pratique régulièrement la photo animalière depuis 6 ans. Il est fils et petit-fils de photographe. La photo, c'est héréditaire, mais aussi un rêve de jeunesse nourri par les documentaires. C'est l'un des photographes les plus en vue pour la qualité de son travail que l'on trouve sur son site. Il a participé à de nombreux concours et expositions.
- Quel est l'état de la photographie animalière en Algérie ?
Elle a deux époques : avant et après la décennie noire. La première, avec des personnages de l'envergure du défunt Abdallah Tikouk, réalisateur à l'ENTV, qui avait transmis sa passion de la nature aux gens de ma génération et qui avait continué jusqu'à sa mort en 2013. Pendant la décennie noire, on ne pouvait pas aller là où se trouvent les animaux et les oiseaux, c'est-à-dire en forêt.
C'est moins difficile aujourd'hui, mais nous avons quelques appréhensions et nous nous y rendons qu'au prix de mille précautions. Nous craignons en effet d'être victimes d'une méprise ou de complications avec les services de sécurité à cause de nos appareils et téléobjectifs.
- Quelles sont les personnes qui pratiquent la photo animalière ?
Nous sommes plus nombreux grâce à la technologie qui a démocratisé l'usage des appareils même professionnels et les réseaux sociaux qui permettent les échanges et le moyen de faire connaître son travail. Il reste toutefois à encadrer cette activité. Les photographes animaliers algériens sont des amateurs de divers horizons, médecins, journalistes, agents commerciaux, étudiants, fonctionnaires, retraités… ils partagent l'amour de la nature et des animaux et celui de la photo. On s'est retrouvés grâce aux réseaux sociaux et nous sommes organisés en petits groupes régionaux.
De temps à autre, nous faisons des rencontres. La plupart font de la photo documentaire et nous ne sommes pas encore au stade artistique. Nous partageons nos loisirs pendant les week-ends. Autrefois, je sortais seul, car progresser en forêt pour surprendre un animal ou se poster à l'affût exige de l'expérience pour se rendre discret, pour ne pas dire invisible et indétectable. Mais maintenant, nous savons le faire à plusieurs.
- Vous faites beaucoup de photos d'oiseaux, vous êtes ornithologue ?
Je le suis devenu par la force des choses. Parce que je cherche les oiseaux, j'ai appris à les reconnaître et les retrouver dans leur habitat. Les oiseaux sont plus faciles à photographier que les mammifères, cela va de soi, et parfois nous avons de la chance et nous faisons de surprenantes rencontres. Dans notre chasse, car c'en est une au sens propre du mot, c'est-à-dire cet instinct de l'homme de s'approprier l'animal et la nature, nous recherchons la rareté. Les espèces disparues ou non signalées depuis longtemps dans la région. En second lieu, nous essayons de faire de belles photos, les plus authentiques possibles, mais cela nécessite énormément de temps et du matériel adéquat.
- A propos de matériel, vous rencontrez beaucoup de difficultés pour en acquérir ?
Je crois que la plus grande difficulté est de manquer d'un statut pour pratiquer sans inquiétude aucune notre passe-temps favori. Il nous faut un cadre d'organisation ; il n'y a, ce jour, qu'une seule association, Aquacirta de Constantine, qui regroupe quelques membres. C'est aussi une des disciplines les plus chères pour ses pratiquants : elle nécessite un matériel spécial, rare et cher, voire interdit, comme les jumelles et les caméras pièges photo. Il faut déplorer le manque de publications ou de magazines spécialisés.


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