L'école primaire de garçons, démolie suite à un glissement de terrain qui a affecté ces dernières années une grande partie de la ville de Aïn El Hammam, à cinquante kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, attend toujours sa reconstruction. Le projet, datant de plusieurs années, fait l'objet de divers choix de terrains sans que l'un d'eux ait été retenu. Le site de l'ancienne école ne semble pas convenir aux services techniques concernés qui appréhendent un glissement du sol. Lors d'un récent entretien, un vice-président d'APC nous a indiqué qu'«un budget pour la construction d'un nouvel établissement est débloqué et l'entreprise devant s'occuper des travaux est d'ores et déjà désignée. Cependant, nous sommes confrontés à une opposition de citoyens lors du premier choix de terrain, à la cité coloniale». Il ne restait plus que l'assiette récupérée de la démolition de l'ancienne école. «Tout est fin prêt, sauf que la direction de l'urbanisme et de la construction ne nous a pas encore donné son aval», dit l'élu local. Pour hâter la réalisation de l'école, le wali de Tizi Ouzou a été saisi par les parents d'élèves, qui lui avaient demandé d'user de son influence pour qu'enfin l'entreprise puisse démarrer les travaux. A chaque rentrée scolaire, les parents d'élèves reviennent à la charge pour réclamer un établissement scolaire digne de ce nom pour sortir enfin de la maison de jeunes, une structure vétuste, où leurs enfants continuent d'être scolarisés à titre provisoire. Des centaines d'arbres calcinés Les éléments de la Protection civile ont été mis à contribution jeudi dernier pour combattre deux incendies qui se sont déclarés presque simultanément dans deux différentes communes de la daïra de Aïn El Hammam. Les citoyens ont alerté la Protection civile sur un départ de feu vers midi aux villages Asseqif n'Tamana et Bouagache. Pour venir à bout des flammes qui ont menacé cinq habitations, deux camions et une dizaine de sapeurs-pompiers ont été déployés. Ce n'est que vers 23h que le feu a été maîtrisé et les habitants des maisons menacées sécurisés. Si les personnes et leurs demeures ont été épargnées, on déplore, tout de même, la perte de centaines d'arbres (figuiers, cerisiers et chênes verts), calcinés par le feu. Six kilomètres plus à l'est, un terrain de cinq hectares environ a été la proie des flammes, en milieu d'après-midi de jeudi, dans la commune d'Ath Bouyoucef. La Protection civile de Aïn El Hammam, dont l'équipe d'intervention était déjà sur le terrain à Bouagache, a été contrainte de faire appel aux renforts de Larbaâ Nath Irathen et de Tizi Ouzou afin d'éviter que les flammes n'atteignent les villages Ath Adella, Thabouhsent et Thakhlidjth, sous la menace de l'incendie.