Les 12 mis-en-cause, dont trois en fuite, accusés dans l'assassinat du P/APC de la commune de Bordj El Emir Abdelkader, comparaitront le 27 de ce mois devant le tribunal criminel de la cour d'Oran, pour répondre, des griefs d'homicide volontaire avec préméditation, complicité d'homicide, appartenance et apologie de groupes terroristes. Selon les faits, le 12 décembre 2014, le dénommé Chelghoum Benyoucef, P/APC de la commune de Bordj El Emir Abdelkader, de la wilaya de Tissemsilt, a été victime d'un lâche assassinat au niveau de sa ferme, sise au niveau de la commune citée plus haut. Alertés, les gendarmes se rendront sur le lieu du crime pour découvrir la dépouille de la victime, abattue par balle puis égorgée. Le couteau ayant servi à l'acte immonde a été retrouvé prés de la dépouille. Les premiers éléments de l'enquête concluront qu'il s'agit d'un acte terroriste, citant le dénommé T.B comme étant l'auteur des faits, de même qu'ils détermineront que le gérant de la ferme appartenant à la victime, le dénommé Benchaoula Ahmed est complice dans ce crime. De ce fait, il doit lui aussi répondre des griefs d'appartenance et apologie de groupes terroristes. C'est en effet ce dernier qui a tendu un piège à la victime lui demandant de venir en urgence car des moutons de son élevage sont malades. Arrêté, le gérant donnera sa propre version des faits affirmant qu'il n'a jamais tendu de guet-apens à la victime. Toujours selon les investigations des gendarmes, d'autres mis-en-cause sont cités. Le dénommé H.M. répondant aux griefs d'«appartenance à groupes terroristes» et aides logistiques apportées à ces derniers, il niera les faits, ceci dit, la perquisition opérée au niveau de son domicile en cour de construction, a permis aux gendarmes de saisir des jumelles et une boussole. Concernant le premier appareil, il dira que son cousin, un ancien militaire décédé, les lui avait données. Quant à la boussole, il reconnaîtra qu'elle lui appartient. Le quatrième prévenue dans cette affaire Djamil S., dit connaître T. B., qui faisait partie des groupes terroristes sévissant dans cette région et à ses dires, c'est plus d'une fois qu'il lui a demandé de les rejoindre, avant d'ajouter qu'il l'avait croisé quelques jours après l'assassinat du président de l'APC, au niveau de la localité de Boukabous. Un autre prévenu dans cette affaire. ne niera pas son contact avec T. B. et dira que c'est au niveau de la maison en construction que les rendez-vous entre les éléments de ce groupe se tenaient.