La Fédération internationale anticorruption sportive (FIACS) a saisi le directeur général de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur l'enquête menée par la commission indépendante de l'AMA sur «l'existence supposée d'un système de dopage aux JO de Sotchi en 2014» qui a entraîné la suspension d'athlètes russes de participation aux JO de Rio 2016. La FIACS dénonce le rapport McLaren qui a servi pour interdire de JO 2016 de nombreux athlètes russes. La FIACS s'est appuyée sur une déclaration du tribunal arbitral du sport qui souligne «le fait d'avoir été sanctionné précédemment pour dopage ne pouvait constituer un critère d'exclusion des JO…l'article 3 de l'arrêt émis par le CIO n'a pas de valeur légale, car il ne respecte pas le droit naturel des athlètes à la justice». Le communiqué de la FIACS conclut : «Pour nous, FIACS, tout le programme de campagne antidopage contre la Russie montre que le but était tout simplement d'obtenir l'expulsion de l'ensemble des équipes russes des JO.» Alors que l'AMA et le CIO n'avaient pas encore réagi aux critiques formulées par la FIACS que des informations faisaient état de piratage de sites qui dévoilent des noms d'athlètes ayant participé aux JO de Rio 2016 «soupçonnés de dopage, à l'instar de prestigieux sportifs encore en activité, à savoir les sœurs Williams et l'Espagnol Nadal». Les hackers russes ont consulté des documents datant de 2008 à 2016. Affaire à suivre.