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Au moment où près de 700 P/APC ont été limogés
Une trentaine de walis radiés depuis 1999
Publié dans El Watan le 31 - 10 - 2006

Depuis 1999, une trentaine de walis a été radiée. Des sources proches du ministère de l'Intérieur expliquent que « ces commis de l'Etat ont été démis de leurs fonctions pour des affaires de détournement de fonds ou pour mauvaise gestion ». Il convient de signaler que treize de ces walis ont été limogés en août 1999 sur décision du président de la République.
Un mouvement qui avait fait couler beaucoup d'encre, à l'époque. Dix-sept autres subiront le même sort, entre 1999 et 2006. « Cinq de ces walis sont actuellement en prison ou poursuivis en justice », ajoutent nos sources, qui précisent au passage que la radiation de ces hauts responsables aussi bien que les actions répréhensibles dont ils se sont rendus coupables ont eu un impact sur la vie du citoyen et sur la gestion de la ville, de manière générale. « Les détournements et autres actions du même genre ont bloqué de nombreux projets devant être réalisés dans différentes villes du pays », assurent nos sources, qui ajoutent que « la radiation d'un wali implique également le retard d'un certain nombre de projets, voire leur annulation ». Ces mêmes sources parlent de « plusieurs centaines de projets à l'arrêt ou inscrits, mais jamais lancés, dans plusieurs wilayas du pays ». Certains des walis incriminés dans des affaires de détournement sont manifestement nuisibles aussi bien lorsqu'ils sont en poste qu'une fois démis de leurs fonctions. Leur radiation étant un mal inévitable, il n'en demeure pas moins qu'une telle décision revient cher aux contribuables qui verront plusieurs des projets d'utilité publique mis à l'arrêt, en raison, nous dit-on, de « l'origine douteuse d'un bon nombre d'entre eux ».
Instabilité au niveau des administrations
Nos sources ont tenu, par ailleurs, à préciser que « le code communal et de wilaya en vigueur en Algérie est assez efficace, mais reste très peu appliqué. L'application à la lettre de ce code par les responsables en charge de la gestion de nos villes, mais aussi des communes nous évitera un grand nombre de dépassements et assurera une meilleure gestion ». En parlant des communes justement, il convient de signaler que de nombreux élus locaux font aujourd'hui l'objet de poursuites judiciaires pour des motifs similaires à ceux pour lesquels les trente walis ont été démis de leurs fonctions. Nos sources nous informent, en ce qui concerne uniquement les présidents d'APC, que pas moins de 671 d'entre eux ont été démis de leurs fonctions depuis le début de la décennie. « Parmi ces présidents d'APC, 378 sont poursuivis par la justice. Les autres sont, quant à eux, des cas à étudier au niveau du ministère de l'Intérieur puisque les autorités n'ont toujours pas pris de décisions définitives à leur encontre ». Nos sources évoquent, par ailleurs, un sérieux problème, celui de l'instabilité des fonctionnaires des administrations des collectivités locales, en raison, justement, des radiations en série d'un grand nombre de présidents d'APC. « Le limogeage des élus locaux a bien souvent un effet direct sur les cadres administratifs exerçant au niveau des APC, puisque les nouveaux P/APC n'hésitent pas à muter de nombreux employés dès leur installation. Ce genre d'attitude n'est pas sans effet sur le fonctionnement des municipalités, puisque les cadres maîtrisant parfois parfaitement certains dossiers sont obligés de traiter d'autres dossiers, ce qui implique une période d'adaptation supplémentaire », affirment nos sources, tout en précisant que là aussi, ce sont les citoyens qui font les frais de ces changements, qui retardent d'une façon ou d'une autre l'exécution de projets d'utilité publique. A la lumière de ces données, il est tout à fait légitime de s'interroger sur l'efficacité du dispositif de contrôle adopté par les autorités algériennes. Les administrations des wilayas au même titre que celles des municipalités se porteraient certainement mieux si des dispositifs de contrôle strict étaient mis en place. Des dispositifs dont le but premier serait avant tout de rappeler aux responsables et autres élus qu'ils ne représentent, en définitive, que les maillons d'une chaîne mise en place uniquement pour servir et non pas pour se servir.


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