Livrées en direct sur une chaine de télévision juste avant un matche de football opposant le week-end dernier l'équipe fanion de Biskra à son homologue de Skikda, les déclarations de Brahim Saou, président du club sportif de l'USB, selon lequel l'APC de Biskra et son président Azzedine Slimani œuvreraient pour le sabotage, la désintégration et la faillite de ce club sportif en le privant de ressources financières et de soutiens effectifs, restent apparemment en travers de la gorge du maire de Biskra. Afin d'éclaircir la situation et d'informer l'opinion publique sur cette affaire et de répondre à ces allégations répétitives du président de l'USB qu'il qualifie d'«inacceptables, irresponsables et dénuées de tous fondements», le premier responsable de l'exécutif municipal, Azzedine Slimani a animé, hier matin, une conférence de presse. «En réaction aux déclarations infondées du président de l'USB, je tiens à m'élever contre ce comportement irresponsable visant à tromper l'opinion publique. L'APC de Biskra a octroyé à ce club sportif 4,3 milliards de centimes. Apres l'accession historique de l'équipe de football en ligue 2, le conseil municipal a avalisé l'octroi de 1,1 milliards de centimes à l'issue des délibérations du 19 juillet 2016. Une subvention que le président de l'USB a refusé incompréhensiblement de prendre alors qu'il crie sur tous les toits à la disette et au manque de soutien financier. Il a demandé une aide de l'APC pour avoir un siège digne de l'USB. Cette aide lui a été accordée avec en sus une enveloppe budgétaire de 400 millions de centimes pour les travaux d'aménagement. Pour se constituer en SPA, nous lui avons apporté aide et soutien et nous avons même été peu regardant sur les membres constituant la dernière AG pour qu'il puisse faire passer sans coup férir ses bilans moral et financier. Avec tout cela comment peut-il accuser l'APC de lui mettre des bâtons dans les roues.», a-t-il expliqué. Visiblement offusqué au plus profond de son être par les attaques télévisées du président de l'USB, le président de l'APC de Biskra qui pense que ces déclarations, «touchant aux tréfonds du moral des supporters de l'USB et des habitants de Biskra dans leur ensemble», sont une atteinte grave aux prérogatives et missions de l'APC de Biskra et qu'elles constituent aussi un signe d'irrespect pour les institutions de l'état et une incitation au désordre public et à l'instabilité sociale. «Je me réserve le droit de recourir aux instances judiciaires afin de rétablir la vérité et de mettre un terme aux affirmations trompeuses de ce personnage avec lequel je n'ai aucun conflit personnel», a conclu A. Slimani, président de l'APC de Biskra.