L'organisme de contrôle technique de la construction (CTC Ouest) ainsi que la société des études techniques (SET) d'Oran sont en passe d'être privatisés. A l'instar d'autres organismes de contrôle activant à l'Est et au centre du pays, ces deux EPE, dépendant de la SGP GENEST, affichent un vif intérêt d'ouvrir au privé leur capital social à hauteur de 51%. Leur cible : Les partenaires nationaux et étrangers, des sociétés compétitives à fort potentiel humain pour « pérenniser l'activité et améliorer leur performance. » Ce faisant, le secteur du contrôle technique des constructions échappera totalement au monopole de l'Etat. Les expériences douloureuses des séismes vécus par nos villes en dit long sur ce qu'a été la gestion de ce secteur névralgique. Parmi les réalisations du CTC Ouest on cite, en effet, l'expertise des zones sinistrées de Aïn Temouchent, d'Alger et de Boumerdes lors des séismes de 1999 et de 2003. Le CTC Ouest a eu également à intervenir dans le contrôle technique d'importants chantiers de construction de grands édifices. L'on cite par exemple l'Hôpital universitaire et le siège de la Sonatrach d'Oran, l'Hôpital militaire de la même ville, les programmes de logements AADL et LSP que la capitale de l'Ouest a abrité, l'unité de dessalement d'eau de mer d'Arzew, le palais des congrès (en cours de construction), 120 kilomètres de l'Autoroute Est Ouest, les routes nationales dont la double voie (RN2) entre Oran et Ain Temouchent ainsi que les aérodromes de Tiaret, Tlemcen et de Hassi Messaoud. De son côté, la société des études techniques (SET) d'Oran recherche, pour sa part, des sociétés d'études spécialisées dans le génie civil pour élever le niveau des compétitivités de cette entreprise publique. L'objectif de cette EPE qui dégage en moyenne quelque 100 millions de dinars annuellement est aussi de « préserver et de consolider sa position dans un marché en forte expansion. »