Des militants, des cadres, des élus locaux, des membres du présidium du FFS, des députés et sénateurs du parti ont assisté, mercredi, à la cérémonie de recueillement sur la tombe de Rabah Aïssat, ancien président de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), assassiné par des terroristes le 12 octobre 2006, à Aïn Zaouia, à une quarantaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou. Les présents ont ainsi rendu un hommage émouvant au défunt qui a été ravi aux siens, froidement tué en pleine soirée du mois de Ramadhan, par un groupe armé, alors qu'il était attablé à la terrasse d'une cafétéria, au chef-lieu de la commune. Abdelmalek Bouchafaâ, premier secrétaire national du FFS, a rappelé les qualités indéniables de Rabah Aïssat qui était, a-t-il souligné, «un homme intègre, responsable et plein d'énergie». «Nous nous engageons à poursuivre son combat jusqu'à l'instauration de la deuxième République. Nous oeuvrons aussi jusqu'à ce que la lumière soit faite sur les circonstances de son lâche assassinat», a dit M. Bouchafaâ dans une déclaration très émouvante. Blessure L'émotion se lisait aussi sur le visage du fils du regretté qui prendra la parole pour dire quelques mots : «Je tiens à remercier tous ceux qui sont venus prendre part à cet hommage rendu à mon défunt père assassiné. Aujourd'hui, dix années se sont écoulées depuis sa disparition, mais la blessure reste toujours béante. Nous demandons une enquête pour faire la lumière sur son assassinat. Mon père était un homme estimé par tout le monde surtout pour sa modestie.» L'actuel président de l'APW, Mohamed Klaleche, a souligné le courage de Rabah Aïssat qui a «assuré avec beaucoup d'abnégation ses missions à la tête de l'APW». Notons que Jugurtha, fils de Hocine Aït Ahmed, a pris lui aussi part à la cérémonie de recueillement à la mémoire de Rabah Aïssat. Par ailleurs, il est utile de préciser que, depuis quelques années, et toujours en hommage à l'ancien président de l'APW assassiné, l'Assemblée de wilaya organise le concours du village le plus propre de la wilaya de Tizi Ouzou, baptisé au nom de Rabah Aïssat. Le premier prix de l'édition 2016, qui a mis en compétition 73 participants, à été remis, hier, au village Boumessaoud, de la commune d'Imsouhal, lors d'une cérémonie organisée à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.