- Le citoyen boufarikois se pose beaucoup de questions sur les différentes situations, qui font le buzz à Boufarik, à savoir la pose de deux lions à l'entrée de la mairie. Pourquoi ? Rires... Le lion de l'Atlas a toujours existé à Boufarik, donc voici une copie d'un avis rédigé le 19 décembre 1852 par le maire, Borelli, à la population de Boufarik pour l'abattage des animaux sauvages tels que le lion, la panthère, l'hyène et le chacal, moyennant une prime. C'est la raison qui nous a poussés et par décision collégiale afin d'embellir l'entrée de notre édifice, après avoir restauré complètement la mairie. J'invite tout citoyen pour une copie de cet avis. - Et les cigognes aux entrées nord et ouest de la ville ? Tout le monde sait que Boufarik était une zone marécageuse et les cigognes s'y trouvaient depuis des lustres, car une nourriture abondante s'y trouvait. Enfin, la cigogne cohabite toujours avec notre population, ce sont des volatiles beaux et inoffensifs. - Le marché de gros va être délocalisé vers la commune de Benkhellil d'ici fin 2019. Qu'on est-il et pourquoi ? C'est une décision gouvernementale, qui va en faire un marché de gros régional aux normes internationales, parmi les six marchés régionaux déjà recensés. L'APC a pris les devants et délibéré, après sa délocalisation, l'assiette sera une zone d'activité pharmaceutique et parapharmaceutique. Pour la circonstance, j'informe nos concitoyens qu'une usine d'insuline d'une société danoise sera installée et les prévisions financières renfloueront les caisses d'une manne de 200 milliards de centimes à notre commune. - Une fois le marché délocalisé, il revient de droit à quelle commune ? Le marché revient de droit à la commune de Benkhelil. - Nombreux sont les Boufarikois qui ont mal digéré la rebaptisation du collège Victor Hugo par le nom du défunt Ali Otmani. Qu'en est-il au juste ? Lors d'une visite de l'ex-wali, ce dernier a exhorté les responsables de Boufarik à changer l'appellation de ce collège. Selon lui, Victor Hugo était pour la colonisation de l'Algérie. Après quelque temps, l'idée a refait surface quand l'Organisation des anciens moudjahidine l'a fait en hommage à mon père et après délibération ils ont voulu rebaptiser le collège avec l'aval de la commission de wilaya et l'approbation des membres de l'APC (en mon absence bien sûr). - Et la place Cheikh El Badaoui, alors que Boufarik a à son actif 120, peut-être plus, de martyrs... C'est un martyr de la première heure de la guerre d'Algérie, l'un des premiers résistants de la Mitidja, c'est lui qui a tué le sergent Blandon. Cheikh El Badaoui est natif de Machdoufa (Guerrouaou) en 1810 et est décédé en 1878. Une pierre tombale portant son nom s'y trouvait à Mechdoufa pendant plus d'un siècle avant sa disparition pour cause de travaux. - Les travaux avancent lentement et les grandes pluies approchent, pourquoi ? N'oubliez pas que Boufarik est concernée par ces travaux d'embellissement, et l'avancement des travaux dépend toujours de l'entreprise et sa disponibilité, mais on arrivera sûrement à rendre encore plus belle notre ville. - Des rumeurs circulent sur des décisions prises par vous sans consultation de l'exécutif ? Ecoutez, il y a un code communal à respecter, toutes les décisions prises sont délibérées et collégiales, sauf celles prises au quotidien, car le code communal autorise cela.