Une belle et touchante cérémonie d'adieu a été organisée en l'honneur du commissaire divisionnaire Yahia Bousselah, qui a passé plus de trois ans à la tête de la sûreté de wilaya de Ghardaïa et où il a eu à gérer, à la tête de ses hommes et toujours le premier à y faire face, les moments les plus pénibles vécus par cette région lors des sanglants affrontements intercommunautaires qui ont ébranlé la région. Très touché par toutes les marques de sympathie et de respect, connu pour être un homme de terrain, le travail du commissaire divisionnaire Yahia Bousselah, lors de son passage au niveau de la wilaya de Ghardaïa, a été marqué par un travail dans une wilaya, véritable carrefour et plaque tournante de tous les trafics, notamment de la part de l'importante communauté subsaharienne et connue pour sa prolifération de la criminalité. Très sociable avec la population locale, dans les pires moments qu'a vécus la région en 2014, lors des événements de Ghardaïa, de Berriane et surtout de Guerrara, le commissaire divisionnaire Yahia Bousselah, a su gérer en ce temps-là la situation avec beaucoup de tact et de sagesse. Sa rigueur avec ses troupes est telle qu'il faisait régulièrement des visites inopinées, au niveau des barrages, des compagnies et des brigades. A Ouargla, où vivent aux côtés d'autochtones, quelquefois avec quelques frictions plus ou moins graves, des migrants de plusieurs nationalités africaines, c'est un grand chantier qui l'attend. Le trafic de drogue, la délinquance et la criminalité sous toutes ses formes, notamment les menaces outre frontières toutes proches, ont pris de l'ampleur dans la capitale du Sud-Est, et ce, en dépit des efforts menés par tous les services de sécurité.