Mohamed Douik, l'ancien international haltérophile algérien, vient d'être rappelé à Dieu le Tout-Puissant à l'âge de 63 ans. Il a été enterré jeudi au cimetière de Draria dans la wilaya d'Alger. Une foule nombreuse a accompagné le défunt à sa dernière demeure. Homme d'une grande gentillesse, il avait une grande passion pour le sport et sa famille qu'il aimait tant. Le bodybuilding et l'haltérophilie étaient sa vie. Après sa carrière d'haltérophile qu'il débuta dans l'Hexagone où il fut sacré champion de France en 1965, il revient au pays. La suite de sa carrière fut couronnée de sacres. Il devient six fois champion d'Algérie des lourds-légers et recordman de l'épaulé-jetée en 1978 passant de 152,5 kg à 155 kg. Sa carrière d'entraîneur-formateur était aussi brillante. Il est à l'origine de l'émergence de beaucoup d'haltérophiles internationaux algériens dont les mieux en vue sont Saïd Askri, Zoheir Harik et Ahmed Tarbi. Ce dernier est athlète de stature mondiale de la discipline. Il a longtemps habité la cité Cherif Bidi, Cité d'urgence par le passé, pour se retrouver par la suite à la rue suite à une décision de justice. L'aide des amis qui lui ont trouvé un toit temporaire à Draria n'a pas atténué sa souffrance. Depuis, c'est le calvaire pour lui et sa famille de onze personnes sans ressources stables. Le regretté était sans travail. Les seules rentrées d'argent qu'il avait sont celles des indemnités que lui versait le club pour sa fonction d'entraîneur-formateur des jeunes haltérophiles. El Watan présente ses sincères condoléances à sa famille et l'assure de sa solidarité en cette douloureuse épreuve.