En marge de la conférence de presse qu'il a tenue mardi dernier au siège de l'ambassade d'Italie à Alger, M. Maurio Agostini, secrétaire d'Etat italien au commerce international, nous a accordé cet entretien dans lequel il affirme, entre autres, que le gouvernement italien est disposé à mettre à la disposition de l'Algérie l'expérience italienne dans le domaine de la petite et moyenne entreprises. Pouvez-vous nous donnez le point de situation sur l'état des relations économiques et commerciales entre l'Algérie et l'Italie ? La collaboration entre l'Italie et l'Algérie date de plusieurs années. Il n'y a pas de doute qu'aujourd'hui, toutes les opportunités possibles existent afin de faire évoluer cette collaboration, consolider les rapports et faire un grand pas en avant dans la coopération économique. Vous avez annoncé qu'un mémorandum d'entente sera bientôt signé entre les deux pays. De quoi s'agit-il exactement ? En plus des rapports qui existent entre les deux pays dans le domaine gazier et des grandes infrastructures, le gouvernement algérien porte aujourd'hui un grand intérêt à la coopération dans le secteur de la petite et moyenne entreprise. C'est un secteur qui commence à prendre de l'ampleur en Algérie. Nous nous sommes donc rapprochés du gouvernement algérien pour non seulement présenter l'expérience italienne dans la petite et moyenne entreprise mais aussi pour mettre à la disposition des entreprises algériennes une collaboration de cofinancement, et ce, à travers la Simest, qui est une société financière de développement contrôlée par le gouvernement italien et composée de plusieurs banques italiennes. Les détails de ce cofinancement devaient être examinés entre la délégation italienne et le ministère algérien des Finances. Y a-t-il des projets de coopération qui ont été déjà explorés et identifiés par les deux parties ? Oui, il y en a beaucoup dans le secteur des infrastructures, mais dans le secteur des petites et moyennes entreprises, nous sommes encore au stade de la prospection et des négociations et le travail n'est qu'à ses débuts.