Sidi Abbaz : L'absence d'éclairage public suscite des craintes Entièrement occupée par le corps médical et paramédical, la cité des 60 Logements est mitoyenne avec l'hôpital Dr Brahim Tirichine de Sidi Abbaz, dans la commune de Bounoura, à 3 km du chef -lieu de wilaya, Ghardaïa. «L'éclairage public étant subitement tombé en panne, depuis plus de deux mois, notre cité est plongée dans le noir dès la tombée de la nuit», nous informe un des occupants de ces logements, médecin de son état. L'accompagnant, son confrère ajoute : «Dès que l'obscurité pointe, je n'ose plus laisser mes enfants jouer dehors. Pourtant avant, avec l'éclairage, ils jouaient avec les enfants des confrères et des voisins, tranquillement jusqu'à une heure raisonnable sans le moindre problème. Plus maintenant, et ce, jusqu'à ce que l'éclairage public soit revenu. » Un autre résidant de cette cité, paramédical à l'hôpital Dr Brahim Tirichine, s'inquiète même de la possibilité que des délinquants s'adonnent, à la faveur ou défaveur (c'est selon) de l'obscurité au vol, tant sur des véhicules stationnés dans le parking que dans les domiciles. «Avec tout ce qui se passe avec la drogue, les psychotropes et l'alcool qui font des ravages parmi notre jeunesse, il faut s'attendre à tout dans ces conditions d'insécurité. La délinquance a atteint un tel point que tout peut advenir, surtout dans le noir. Je ne vous cache pas que lorsque je suis appelé à assurer une garde de nuit, j'ai une boule au ventre en sachant que mon épouse et mes deux enfants sont seuls dans cette cité, qui dans le noir, revêt l'allure d'un ghetto.» Pour faire intervenir rapidement les autorités en charge de ce problème, une pétition a été signée par la quasi-totalité des résidants de cette cité et déposée au niveau du président de l'APC de Bounoura, depuis trois semaines. Placides, les responsables ne bougent pas…Pas encore. «Au tout début de la panne, il y a de cela deux mois, une petite délégation représentant les 60 résidants de la cité, s'est déplacée au bureau du chef de daïra de Bounoura, qui nous a reçus et orientés vers le président de l'APC de Bounoura. Ce dernier, qui nous a tout de même reçus, nous a répondu froidement qu'il n'y avait pas de budget pour effectuer les réparations. C'est pourquoi maintenant avec le froid et la nuit qui arrive très vite, nous avons signé cette pétition pour alerter les autorités sur ce qui pourrait arriver dans ces conditions d'insécurité nocturnes. Nous espérons une intervention diligente par qui de droit pour trouver une solution rapide et idoine à ce problème qui nous inquiète au plus haut point», nous déclare l'un des plus anciens occupants de ces logements. Illizi : L'ouverture d'une liaison aérienne vers Constantine, objet d'une requête Les habitants de la wilaya d'Illizi et fonctionnaires des différentes institutions étatiques ne cessent de réitérer leur énième revendication pour l'ouverture d'une liaison aérienne reliant le chef-lieu de la wilaya d'Illizi à Constantine. « J'en ai franchement marre de ces longs trajets ennuyeux par bus sur une distance de plus de 2000 km, même par vol nous sommes obligés d'aller sur Alger puis retourner, par bus, vers Constantine, nos enfants et familles souffrent en silence», dira, très déçu, Hassan Mosbah, professeur au Centre de formation professionnelle (CFPA) d'Illizi. La revendication des centaines d'habitants de plus de dix wilayas de l'est du pays n'a pas encore vu le bout du tunnel malgré les multiples requêtes adressés à qui de droit. Pourtant, cette desserte permettra sans nul doute de désenclaver cette partie du pays, en quête de positionnement économique et joue un rôle important pour améliorer l'attractivité du parc culturel du Tassili n'Ajjer. Cette liaison aérienne permettra, aussi, d'améliorer les conditions d'évacuation et de prise en charge médicale pour les habitants de l'extrême sud-est du pays.Bouda Brahim Tamanrasset : Les voleurs d'Assoro écopent de 3 ans de prison ferme Deux individus, inculpés pour «association de malfaiteurs» et «vol par effraction», ont été interpellés par les éléments de la 3e sûreté urbaine de Tamanrasset, a-t-on appris de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. L'opération a été enclenchée à la suite d'une plainte déposée par un propriétaire d'une mercerie à la cité Assoro, qui a été victime de vol. Les investigations des services de police ont ainsi conduit à l'arrestation des mis en cause en possession de plusieurs objets volés. Passés aux aveux, ils auraient reconnu tous les faits qui leur ont été reprochés. Formalités de l'enquête achevées, les deux présumés voleurs ont été présentés devant le procureur de la République près de tribunal de Tamanrasset, qui a requis 3 ans de prison ferme et une amende de 50 000 DA à leur encontre. Ravah Ighil