L'obscurité dans les quartiers est source de beaucoup de problèmes, dont ceux liés à l'insécurité. L'éclairage de nombreuses cités et rues du centre et de la périphérie de Sétif, vacille. A la tombée de la nuit, des quartiers entiers tombent dans le noir. Mettre le bout du nez dans pareille circonstance est un exercice périlleux pour les citoyens du chef-lieu de wilaya tancés par cet autre casse-tête chinois. Pour l'illustration, il suffit de faire un tour à l'intérieur des 1006 logements, aux alentours du siège de l'office national de l'assainissement (ONA), de la polyclinique, précisément. Si le boulevard d'El Hidab est bien éclairé, l'intérieur de nombreuses cités où sont implantés des centaines de logements LSP végètent sans l'ornière. «Cette obscurité fait peur, accentue l'insécurité des lieux. A une certaine heure de la nuit, on ne peut sortir seul de nos demeures. Le problème de l'éclairage public encourage les vols, agressions, dépravation, et la prolifération des maux sociaux», souligne Samir, un habitant de la nouvelle cité. «Même les lampadaires censés éclairer nos cités, sont grillés. C'est déplorable de parler de la défaillance de l'éclairage public en 2011», martèle Amor de ladjnen. Du côté des tours et du boulevard d'Aïn Tebinet, itinéraire des officiels, la situation n'est guère meilleure. Le même décor est planté à Laararssa, Bon marché, (cité Tlydjen), Bizard et à la cité Yahiaoui. Percutés par des chauffards, de nombreux pylônes sont endommagés. Les services techniques de la commune n'ont pas jugé utile de les réparer.