La commune de Bouzeguène a enregistré, lors de ces vingt derniers mois, le blocage de nombreux projets, aussi bien ceux qui ont été lancés que ceux qui allaient être entamés. Des projets d'envergure, budgétisés en milliards de centimes, lancés sur des terrains de la commune ou relevant des Domaines, sont à l'arrêt. Il en est ainsi de la Brigade mobile de la police judiciaire (BMPG), de la sûreté de daïra, d'un quota de 50 logements socio- locatifs, du siège de la Protection civile, du stade communal, du CET de Boubhir, du projet d'alimentation en gaz de la commune d'Aït Zikki, du renforcement de l'AEP de Bouzeguène et la liste est encore longue. Tous ces blocages ne sont pas le fait du manque d'argent puisqu'ils sont tous inscrits et budgétisés, mais bien au contraire, ils ont tous été bloqués, soit par des groupes d'habitants ou parfois même par une seule personne. Le constat aujourd'hui est alarmant. Aucune localité de la Kabylie n'a enregistré autant de blocages, si bien que le développement à Bouzeguène est réellement en panne. Toutes les missions de bons offices pour débloquer la situation ont échoué face à l'obstination des opposants. La population affiche également beaucoup d'appréhension quant au sort réservé au projet d'hôpital de 60 lits accordé à la localité de Bouzeguène. Ce dernier, qui sera officiellement construit au POS d'Imoughlawene, près d'Aït Ikhlef, comme prévu, a été confirmé par la commission ministérielle de choix de terrain, qui s'est déplacée récemment, et par une député à l'APN. La population de Bouzeguène espère voir redémarrer tous les projets bloqués et lancer ceux qui ne le sont pas encore.