« Propriétés mécaniques et mise en forme des métaux », tel est le thème du colloque international qu'organise les 4, 5 et 6 novembre le département de l'optique et de la mécanique de précision de la faculté des sciences de l'ingénieur. Durant donc trois jours, les chercheurs algériens et leurs homologues allemands, français, anglais et irakiens animeront des conférences devant débattre des axes relatifs aux verres, céramiques et fibres, des spécialités de pointe enseignées uniquement à l'université Ferhat Abbas de Sétif. Les défauts des machines, ainsi que la métrologie et le contrôle de qualité sont les autres chapitres de la rencontre qui intervient quelques jours seulement après les 11es journées médicales qui ont abordé la pathologie thyroïdienne et l'asthme chez l'enfant. Notons à toutes fins utiles que la fondation Konrad Adenauer organise en partenariat avec l'association algérienne des ressources humaines, les 11 et 12 novembre, un séminaire ayant pour principal thème : « Les privatisations et leurs effets sur l'emploi et la gestion des ressources humaines. » Prévu au musée national de la capitale des Hauts- Plateaux, ce conclave sera animé par des experts nationaux et internationaux, tels François Silva, Zahir Yanat, Jacques Richard, Marco Ackermann, Belkacem Bouichouika ainsi que le directeur général de la chambre algéro-allemande. Nous y reviendrons. Quêtes à l'école Des parents d'élèves de Sétif se plaignent. Les enseignants et les directeurs de certains établissements passent leur temps à demander de l'argent aux écoliers. Les prétextes sont divers et nombreux : des textes de lecture, des exercices, des sujets de devoirs ou encore des copies d'examen. Tout cela doit être réglé par les élèves. Les parents, outrés, se demandent à quoi sert le budget de fonctionnement. Comme on le sait, la réglementation interdit de demander aux enfants scolarisés de l'argent. « Notre administration consomme beaucoup de papier inutilement dans n'importe quoi, et quand il s'agit de distribuer des sujets de composition aux enfants, l'on devient pointilleux et très regardant. Comment l'école peut-elle réussir si on ne peut pas assurer le minimum de documents aux écoliers ? », s'interroge Ahmed, parent d'élève d'un établissement à l'ouest de la ville. « Certains enseignants sont trop exigeants. Une enseignante de dessin impose à ses élèves, à chaque rentrée scolaire, de ramener un cahier fait selon ses désirs et par le photocopieur du coin, alors qu'il suffit de coller quelques feuilles de dessin ensembles », s'insurge Fateh, un autre parent d'élève, que ces exigences rendent furieux. Beaucoup de parents paient sans rechigner, juste pour éviter des représailles contre leurs rejetons. K. B., N. L.