Le coup d'envoi de la troisième édition du Festival national du court métrage universitaire a été donné, hier matin, au niveau de la cité universitaire des Frères Oudjera. Une quinzaine de films sont en compétition, six seront projetés en off, lors de cette manifestation qui est organisée par la direction des œuvres sociales de Bouakal Batna. Les films ont été sélectionnés, parmi 47 reçus, par un comité constitué des comédiens Ali Djebara et Kamel Zrara, de l'homme de culture Allaoua Bloum et du journaliste Rédha Tibermacine. Parmi les films retenus représentant une quinzaine de wilayas, il y a Nirane al nadam (Les feux du regret) de Islem Saïb de Biskra, Al hayat al jamila (La belle vie) de Ali Dembri de Batna, Al latkha (La tâche) de Aba Hamou Abdelbacet de Tindouf, «Ana intihari (Je suis un suicidaire) de Mohamed Touahria de Djelfa, Forsa thania (Une deuxième chance) de Amina Anch d'El Oued, Naam (Oui) de Maya Ahlem Lematti de Sidi Bel Abbès et Lejnan (Le jardin) d'Idriss Keddidh de Sétif. Tous les films seront suivis d'un débat animé par un comité constitué notamment de Tarek Thabet, enseignant à l'école des Beaux arts de Batna et de Tahar Hlissi, journaliste. Selon Kadour Benbakhta, responsable de communication à la direction des oeuvres sociales, sept prix seront remis aux films, dont celui du meilleur film, du meilleur scénario, du meilleur réalisateur et de la meilleure prise de vue. Les films projetés en off recevront le prix du public. Le jury du festival est composé du comédien Feroudji Mabrouk, du metteur en scène Chawki Bouzid, du dramaturge Larbi Boulbina, de l'universitaire Mohamed Ali Chicha et de la scénariste Sabah Titraoui. «Ce festival a commencé à la cité universitaire des 1000 lits de Batna en 2013. Il était local. C'était un véritable défi. Il a évolué ensuite en festival national après que nous ayons proposé l'idée à la direction des oeuvres universitaires et établi une plateforme technique. Tous les films en course ont été réalisés par des étudiants ou des étudiants assistés de réalisateurs ou de cadreurs en dehors de l'université. Le court métrage traduit la langue d'aujourd'hui. On transmet un message en quelques mots et en quelques secondes», a souligné Kadour Benbakhta. Le Festival est un pari fou pour les jeunes de Batna. Malgré la faiblesse des moyens et de sponsors, ils ont relevé le défi d'organiser le festival dans une ville qui, depuis longtemps, connait un hiver culturel particulièrement rigoureux. Le festival se poursuit jusqu'à demain en présence de stars du petit écran comme Salah Aougrout et du théâtre à l'image de Hakim Dekkar.