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On assiste à l'émergence d'une nouvelle génération de chefs d'entreprise qui savent ce qu'est l'université Riadh Amour. Premier vice-président de la CACI de Blida
Dès que nous avons été informés du lancement de cet institut, nous avons décidé d'en faire partie. Ce projet présente un plus pour l'économie nationale et surtout pour la filière agroalimentaire. Cet institut, l'ISTA, créé à l'image des IUT en France, a la particularité de proposer des formations de courte durée (licences de trois ans) et, en même temps, les étudiants font des stages intensifs au sein des entreprises. C'est pour cela que nous avons signé, au nom de la CACI, une convention avec cet institut dans un double objectif. Premièrement, il s'agit de sensibiliser les entreprises et d'attirer leur attention sur l'institut au sein duquel il existe un centre de recherche et développement. Deuxièmement, inciter ces entités économiques à ouvrir leurs portes aux étudiants stagiaires. C'est très important car l'ISTA ne pourra pas fonctionner correctement sans être lié de manière très étroite avec monde professionnel. Pour ce qui est du rapprochement des deux mondes (entreprise-université), il faut noter qu'aujourd'hui, on assiste à l'émergence d'une nouvelle génération de chefs d'entreprise qui sont généralement des universitaires. Ils savent donc ce que c'est qu'une université, ce que sont l'innovation et la recherche scientifique. Ce sont ces choses-là qui vont nous permettre de survivre face à la concurrence étrangère et aussi d'innover. Pour moi, l'engagement avec l'ISTA va de soi. Je suis un ancien étudiant de l'université de Blida. Garantir une ressource humaine qualifiée est un grand défi, surtout qu'on a besoin de techniciens supérieurs, de détenteurs de maîtrise… Les ingénieurs existent, mais ce qui manque le plus c'est cette symbiose entre l'entreprise, l'université et les centres technologiques et de recherche. Il faut donc créer ce lien qui permettra à l'université de former des étudiants qui trouveront des postes d'emploi demandés par le marché du travail. De son côté, l'entreprise trouvera au sein de ces instituts des centres de recherche, de l'innovation et des étudiants qui ont des idées nouvelles. C'est avec des théories scientifiques qu'on peut avancer et non plus avec le travail traditionnel.