- Haï El Badr (Bachdjerrah) Jet anarchique d'ordures A Haï El Badr, une décharge anarchique est en train de se former sous le pont adjacent à la station du métro. Cette cité, qui était il y a quelques mois infréquentable, avait pourtant l'ambition de devenir un centre urbain de référence après l'éradication du bidonville et la réception des logements AADL situés à proximité. Hélas, les mentalités ne semblent pas suivre cette dynamique, puisque l'on continue à abandonner les détritus sur la voie publique au lieu de prendre la peine de les mettre dans les bacs à ordures. Le pire est que ce manque de civisme ne semble choquer personne. Des sachets noirs, des sacs poubelles et autres déchets ménagers occupent une partie du trottoir quotidiennement, sans que personne daigne réagir. Ce passage, faut-il le rappeler, est de plus en plus fréquenté par les habitants de la cité AADL, qui risquent à l'avenir de se retrouver avec une décharge sauvage à quelques pas de leur habitation. Il est à préciser, par ailleurs, que les autorités publiques ont interdit la présence des taxis clandestins à la sortie de la station de métro, et ce, dans le but d'en finir avec l'anarchie au niveau de cette nouvelle agglomération. Un objectif difficile à atteindre sans l'implication du citoyen. - Pollution : Oued El Hamiz, un cours d'eau insalubre Dans certaines parties du littoral, la pollution a causé des dommages irréversibles, notamment à l'est de la capitale, où le déversement anarchique continue de détériorer le rivage. A Coco-Plage, une berge qui se trouve à cheval entre deux communes, à savoir Bordj El Bahri et Bordj El Kiffan, la pollution a fait des ravages. Oued El Hamiz, fortement pollué finit son cheminement naturel dans la plage. Celle-ci s'est mue au fil des années en un réceptacle pour toutes sortes de déchets. L'oued traverse plusieurs communes et draine des impuretés qui finissent dans la plage. Les pêcheurs sont les premiers affectés par cette situation, qui les oblige à s'éloigner du rivage. Des travaux de curage de l'oued ont été lancés par la direction de l'hydraulique. Cependant, tant que les déversements anarchiques continuent à polluer l'oued, la plage de Coco-Plage en subira directement les conséquences.